GOYA (École de Francisco Jose de) 8o— « DIEU LUI PARDONNE, J’ÉTAIS SA MÈRE » A gauche, en bas, une signature. Bois. Haut., omz7; Larg., 0.20. Composition gravée par l’Artiste (Caprice n° 16). Cadre en bois sculpté. GREUZE (Jean-Baptiste) Tournus, 1725 f Paris, 1805 8r — LE BAISER ENVOYÉ Une jeune femme blonde apparaît à une croisée dans l’écartement d’un rideau de velours vert. A mi-corps, à demi nue sous une chemisette de linon, elle envoie tendrement un baiser de la main droite. Près d’elle, un vase de fleurs. Toile. Haut., om7z ; Larg., 0.39. A droite, en bas, l’annotation : « Tracé rapidement, samedi, à la pâle clarté de l’aurore, d’après l’ombre de la tendre amie que j’ai perdue et qui vient de m’apparaître à sa croisée, m’envoyant hélas ! comme autrefois tous les matins, un doux baiser et un billet parfumé de fleurs. » On lit, à gauche, en bas : « L’ombre de mon amie morte le vendredi de mars, de l’année fatale… » Émouvante évocation de la célèbre toile du Maître exécutée antérieurement en 1763, pour Madame de Gramont, destinée au Duc de Choiseul et conservée aujourd’hui dans les collections du Baron de Rothschild, à Londres. Composition gravée par Augustin DE SAINT-AUBIN pour la Galerie Choiseul et par GAILLARD sous le titre «La Voluptueuse ». La peinture décrite ci-dessus, présente avec l’exemplaire de Londres de sensibles variantes. (Voir la reproduction, pl. XLIV)