LA TOUR (attribué à Maurice-Quentin de) 67 — PORTRAIT DE L’ARTISTE En buste, de trois quarts vers la droite, perruque poudrée nouée d’un catogan, le visage souriant, il porte un habit de velours bleu entr’ou-vert sur un jabot de dentelle. Pastel. Haut., om45; Larg., om36. Au dos, l’indication manuscrite : peint par lui-même en 1754. « On lit au dos : vers pour mettre au bas du portrait : « Citoyen de la Somme, Apelle de la Seine, De La Tour, dans tes traits c’est bien toi, Ressemblant C’est ta bouche, tes yeux, ce rire caressant Qui vers toi les coeurs entraîne Pour bien peindre le tien, ton âme, tes vertus Bienfaisance, Candeur, Esprit, Talent, Droiture Dons rares que te fit largement la Nature Il faudrait toi, mais tu n’es plus. » L’inscription manuscrite, l’épitaphe et les vers français sont de M. VIOLETTE, curé de Notre-Dame de Saint-Quentin. Collection Laperlier, vente à Paris, 17-18 février 1879, no 52 du catalogue. Cf. G. WILDENSTEIN, catalogue critique de l’OEuvre de La Tour, op. oit., no 239. (Voir la reproduction, pl. XXXIII) PERRONNEAU (Jean-Baptiste) Paris, 1731 t Amsterdam, 1783 68 — PORTRAIT D’HOMME En buste, de face, le visage souriant sous une perruque poudrée nouée d’un catogan, il porte un habit de velours havane entr’ouvert sur un gilet bleu galonné d’or. Signé à droite et daté 1748. Pastel. Haut., om54; Larg., 0’44• (Voir la reproduction, pl. X XXIV)