— 25 — RUBENS (Attribué à PIERRE-PAUL) Siegen, 1577 t Anvers, )64o. 34 — Le Christ bénissant les enfants. Ses cheveux roux flottant sur les épaules, le visage de profil vers la gauche, le Christ, en robe lie de vin et manteau rouge, prend les petites mains d’un enfant qu’une jeune mère lui présente et le bénit. Les disciples l’entourent : v Laissez venir à moi les petits enfants, leur dit-il, heureux ceux qui auront leur candeur et leur innocence, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. » Deux autres jeunes femmes se tiennent debout, au centre, portant dans les bras leurs enfants. Bois. Haut., t m. oz; larg„ t m. 68. N. t 26 de la vente de 1832, op., cit. p. 138 du catalogue. Un sujet analogue est signalé par Max Rooses, l’OEuvre de P.-P. Rubens (t. II, p. 42, édit. J. Maes, Anvers, 1888; toile, h., t m. 34; 1., 1 m. 98), comme ayant fait partie jusqu’en 1 886 de la galerie du duc de Marlborough, à Blenheim, où elle fut acquise, à cette date, par M. Ch. Butler. Max Rooses ne croit pas au reste cette peinture de Rubens et l’attribue à Adam van Noort. J. Smith,’dans son Catalogue raisonné, t. II, p. 249, Londres, 183o, n’ 845. mentionne également ce tableau et le donne à Diepenbeck. Il le considère comme une répétition d’un original conservé dans la collection royale. Waagen (Treasures, vol. III, p. t z5), en fait l’éloge sans indiquer de nom d’auteur. C’est par erreur que Max Rooses cite le présent tableau et l’indique comme ayant figuré à la vente du chevalier Erard, en 1832, sous la mention : attribué à il y fut présenté au catalogue sous le nom même de Rubens. Sa qualité est si évidente que nous inclinerions, quant à nous, n’était la part de collaboration si habituelle du maître et de ses élèves, à nous rallier à cette opinion et le croire original. 4