GALERIE DAVID ET GARNIER 6, avenue Matignon, Paris 8′ – Bal. 6 1-6 5 BERNARD BUFFET JEANNE D’ARC du 7 février au 1$ mars 19j8 La Revue LA TABLE RONDE Secrétaire-général : Pierre SIPRIOT 8, rue Garancière — Paris VIe a publié en 1957 des numéros spéciaux sur LES APOCALYPSES ET L’IDÉE DE FIN DES TEMPS MAURICE BARRÉS — L’EUROPE LA DÉFENSE DE L’ENFANCE — L’ITALIE 1957 DON JUAN — LE SIGNE DE LA CROIX et prépare pour 1958 des sommaires sur VOLTAIRE — L’ISLAM — LE CINÉMA LES APPARITIONS ET LES MIRACLES L’ESPAGNE— L’UNIVERSITÉ TARIF D’ABONNEMENTS SIX MOIS UN AN France et Union Française 1.800 fr. 3.500 fr. Étranger 2.000 fr. 4.000 fr. Compte chèque postal Paris 4379 (à l’ordre de la Librairie PLON) DISQUES CLASSIQUES ET CONTEMPORAINS pATHÉ-MARCONI Ouvre brillamment la porte au théâtre parlé avec Bérénice et Port-Royal, remarquablement fixés sur la cire et luxueusement présentés. Il accueille Platée de Rameau, le Roi d’Ys d’Édouard Lalo. Il ajoute à sa précieuse collection des Grammes illustres, deux Trios célèbres de Beethoven et Schubert par le prestigieux ensemble Cortot-Thibaud-Casals, les Concerto de Schumann et les Variations yymphoniques de Franck, dont Alfred Cortot pénètre le sens avec son génie poétique, le Concerto de Dvo-rak où Ce violoncelle d’un Casals rayonne d’inoubliable manière. Dans la collection Luxe-Standard, Thomas Beecham et son orchestre philharmonique de Londres nous offrent de solides gravures de la Sixième Symphonie de Schubert, et de deux œuvres injustement délaissées de Grieg l’ouverture En automne, et les expressives Variations sur une romance norvégienne. André Cluytens et l’orchestre du Conservatoire honorent dignement César Franck avec les fragments symphoniques de Psyché, l’inter-lude de Rédemption et le Chasseur maudit. Igor Markéwitch et l’Orchestre nattonal de la R. T. F. se distinguent particulière-ment avec Till Eulenspiegel et la Suite du Bourgeois gentilhomme de Richard Strauss ; Edouard,’ Toldra, Consuelo Rubis> et le même orchestre dans le délicieux Tricorne intégral de Manuel de Falla ; Charles Bruck et la mémo phalange dans la Seconde Suite, les Deux Portraits et les Images de Bela Bartok ; Georges Tzipine dans la Rhapsodie malgache et le ballet Hop Frog, par où Raymond Loncheur affirme sa classe ; Herbert de Karayan enfin et le Philharmonie Orchestra dans un brillant comprimé de ballets d’opéra qui aura certainement de nombreux adeptes. Voici maintenant le rayon des concertos avec orchestre, non moins achalandé. Situa Tcherkassy nous dispense avec maitrise la fougue communicative du Second Concerto pour piano de Prokofiev, tandis que le Troisième Concerto trouve, ainsi , que Six Visions fugitives et la célèbre Toccata du même Prokofiev, en Samson François un traducteur persuasif. De son côté, Paul Tortelier remet en lumière le premier Concerto de violoncelle de Saint-Saens, toujours solide, l’Elégie de Fauré et les Varia-tions sur un thème rococo de Tchaikovsky. David Oistrakh prête un singulier accent au Concerto vivant et coloré de Katchaturian et à une Suite de concert de Serge Taniew. Avant de quitter Pathé-Marconi, je voudrais encore vous recommander les Quatuors de Borodine (Ne z) et de Tchaikovsky par le Quatuor hongrois, un beau disque de Duos de Monteverdi Carissimi et Dvorak, où rayonnent les voix d’or d’Elizabeth Schwarzkopf et d’Irmgard Seefried, un beau Cycle de Noël grégorien des Pères du Saint-Esprit de Chesilly, un émouvant hommage à Dinu Lipatti, si prématurément disparu, avec des pièces de Scarlatti, Schubert, Liszt, Ravel et Enesco interprétées dans la véracité même de leur esprit. Chez Decca, voici quelques cires de choix les Impressions d’Italie de Gustave Charpentier, sous la baguette qualifiée d’Albert Wolff, les .Quatre légendes pour orchestre de Jan Sibelius. Renata Tebaldi se surpasse dans un disque ensoleillé d’Opéras italiens et Gérard Souzay montre la subtillté de son art en des Lieder de Schumann et d’Hugo Wolf. Chez R. C. A. quatre Ouvertures de Rossini, propices à la fougue d’Arturo Toscanini, un Martyre de saint Sébastien américain où Charles Winch, chef d’orchestre et récitant, sert avec ferveur d’Annunzio et Debussy, des versions prestigieuses dues à Jascha Heifetz, as du violon, du Concerto en ré de Wieniawski et du Deuxième Concerta de Max Bruch, injustement délaissé. Chez Philips, les trois grandes S’y phonies de Mozart, les quatre .Symphonies de Brahms, élégamment présentées, viennent compléter l’apport du grand chef qu’est Bruno Walter. Le second Concerto de Liszt, le Concertstink de Weber, la Deuxième Sonate et les Ballades de Chopin permettent à Robert Casadesus de déployer la variété de ses pouvoirs. L’Etégie de Fauré, les Rois Mages, la Sardane de Fable Casals nous apportent un fidèle écho de l’hommage rendu l’an dernier en Sorbonne au grand violon-celliste, qui nous donne aussi, avec ses collaborateurs de Prades, un exemplaire Quintette en ut de Schubert. Chez Erato, trois Sonates savoureuses pour flûte et piano signées Prokofiev, Martinn, Hindemith, par Rampal et Veyron-Lacroix et Huit Chansons de Jannequin par l’ensemble Caillard. Enfin, chez Ducretet-Thomson, deux primeurs de choix la magnifique Sonate pour piano de Paul Dukas, que Rachel Blanquer a abordée avec une vaillance et des dons remarquables, ainsi que la série complète des Nocturnes et Barcarolles de Fauré, à laquelle NE., Thyssens Valentin se consacre avec ferveur. Gus-rAvE SAMAZEUILH. PL,1.1 nr 1,■“NcE