Voici la deuxième épreuve de notre concours. Nous pensons que plusieurs milliers de nos abonnés et lecteurs ont pris le départ en janvier et nous leur souhai-tons de triompher des obstacles semés dans ce « Jeu de la Rose ». Nous espérons également que ce 4′ concours leur apportera autant de plaisir et de distrac-tion que les précédents. Rappelons que nous avons donné en janvier tous les détails de la règle du jeu. RÈGLEMENT ARTICLE PREMIER. — <, Plaisir de France » organise un concours dont les quatre épreuves paraîtront dans les numéros de janvier, février, mars et avril 1958. Tous les lecteurs, abonnés ou non, peuvent y prendre part, à l'exception des membres du personnel de la revue et de leurs familles. Un même concurrent peut envoyer plusieurs réponses, mais seule la meilleure sera retenue pour le classement par le jury. ARTICLE 2. — Les réponses aux différentes épreuves devront être rédigées sur des feuilles spécialement imprimées à cet effet et qui seront encartées dans la revue. ARTICLE 3. — Chaque question sera affectée d'un nombre de points dont le montant sera porté sur les bulletins-réponses. Le classement final se fera d'après le nombre de points obtenus par les concurrents. Une question subsidiaire départagera s'il y a lieu les ex æquo. Au cas où cette dernière question serait insuffisante pour séparer des réponses semblables, la date d'expédi-tion des bulletins sera prise en considération. Le cachet de la poste faisant foi, celles qui auront été envoyées le plus tôt auront l'avantage sur les autres. ARTICLE 4. — Les quatre bulletins devront être expédiés en une seule fois à « Plaisir de France » - Service Concours - 13, rue Saint-Georges, Paris IX.. La date limite des envois est fixée, quel que soit le lieu d'expédition, au 2 mai 1958. Le cachet de la poste fera foi. ARTICLE 5. — Le jury, dont la composition sera portée ultérieurement à la connaissance du public, et dont fera partie M. Morin, huissier, établira le classement final. Il sera habilité, s'il est nécessaire, à prendre butes dispositions pour établir un classement en fonction du mérite. Les concurrents par le fait même de leur participation au concours admettent les termes de ce règlement et les décisions du jury. ARTICLE 6. — Un exemplaire de ce règle-ment, le texte et les solutions du concours sont déposés chez M. Morin, huissier-ordon-nancier près le Tribunal de la Seine. N. B. — Le concours sera doté de cent cinquante prix dont les principaux sont énumérés au dos du bulletin-réponse. 62 NOTRE CONCOURS 31. — Cette sous-préfecture serait à 526 kilomètres de Paris, par la route. Avant la guerre de 1914-1918, les auto-mobilistes qui l'habitaient avaient sur leurs plaques une lettre minéralogique le H. Cette ville figure sur l'itinéraire 15 de l'Annuaire de Route de l'Auto-mobile Club de France de l'année 1912 (13e édition). 32. — Ce n'est pas un nom de ville qu'il faut trouver ici, mais le nom de la Soeur de Pompeius Campanus. Un Alba-nais, au pas militaire, mettrait à peine deux heures pour le lire sur un monu-ment, en allant se baigner à la source Saint-Simon. 33. — Cette ville possède avec celle définie à la case no 30, un point commun une histoire de saint. Ce n'est pas saint Laurent, comme on le dit souvent, mais tort, en pensant à sa crypte, qui n'en est pas une. Si ces souvenirs historiques et archéo-logiques ne vous suffisent pas, sachez qu'un poète patoisan dit La Goutte y écrivit au début du xvino siècle un Dialogo de le quatro cornare. 34. — Il y a ici une spécialité. Un gastronome non averti dirait peut-être qu'elle est issue de la blanquette. Ce n'est pas tout à fait cela... encore moins de la mâche... Et pourtant cette spécialité est impor-tante puisqu'il en fut question à l'Assem-blée nationale en juin 1955 et en décembre 1.957 et au Conseil de la République en octobre 1955. 35. — C'est un château dont le quali-ficatif rappelle aussi bien la pierre dont il est bâti que Marguerite, femme de Hugues de Saluces à qui il appartint. Se devise serait z A la fin tout s'use... » et la légende voudrait qu'on y ajoutât: « sauf... » (son nom). 36. — En 1954 Jean Marais y trans-porta Britannicus au pied du mur. 37. — C'est un ment historique. Si l'on vous dit qu'imonul a 142 mètres de long, on aura raison ; mais si l'on vous assure qu'il en a 275 mètres, c'est aussi exact. Sa hauteur est aussi question d'appréciation, mais généralement 49 mètres retiennent tous les suffrages. 38. — Le genre masculin du nom de cette sous-préfecture ne fait aucun doute. On y fabrique le bas de soie. Outre son pont gothique, on peut y voir la maison natale d'un héros qui rendit l'Auvergne célèbre en octobre 1760 et que l'on aurait oublié si Voltaire ne l'avait mis à l'hon-neur en 1768. 39. — Les Romains qui s'établirent dans cette ville, vers 120 avant J.-C., fondèrent des ateliers de poteries, dont certaines et les plus recherchées de nos jours rappellent la facture de celles qui ont été retrouvées à Samos. Plus tard, au moyen âge, on rapporte que les Consuls de la ville portaient tou-jours des gants dans les cérémonies... ce qui était rare à l'époque, sauf peut-être ici. 40. — Le véritable nom de ce gros bourg comprend trois mots. ' Pour le monde entier un seul compte et... il est si précieux qu'une loi de juillet 1925 en limita l'utilisation. Les cabanières ne veulent pas ici entendre parler de bleu dans les lleurines. 41. — lin condisciple d'agrégation de Bergson vint en 1881 et pour deux ans enseigner la philosophie dans cette ville qui, écrivait-il, « ressemble à une ville italienne, mais il y faut du soleil ». Le 3 août 1883 il prononça le discours d'usage à la distribution des prix sur la « Bienveillance dans les jugements ». 42. — C'est un château dont deux cabinets sont justement célèbres, l'un de « dames » pour ses portraits, l'autre « des quatrains »rr du chancelier qui y composa, dit-on, cent vingt-cinq quatrains moraux dont celui-ci