LA MÉNAGERIE Dans la pièce de séesur domine le style Loues XIII. L’emploi d’un certain nombre de ouleurs. a la fois fendues el contrastées. en atténue la Sévérité. Aux portes-fenêtres, semples rideaux de meus gris et noir Ide Four) avec cantonnières on sont incrustés des mo els de laPisserm. Dos ruptures de style toutelois été habilement réalisées. Sur le bahut. un des braseros en Mience du XVIII » One collectionne M. Ceuège. Deux colonnes rte retable ont été transformées en ee. eree, mî’ho’ncrl’éne‘: »d7Cuelpr:’; rdee de in région Menet Loues XV un cabinet espagnol. Aux murs, des motels de bois ci. et d’argent repoussé. quelques Iodes anciennes el modernes l’une d’elles est signée Bezombe, une autre, ‘l’héron. Pour compenser le caractère purement fonc-tionnel de la cuisine, Mo Cruège a créé dans l’office un compromis entre le stylerustique ancien et le moderne. Des bois cirés, des cuivres et des étains luisent de tout leur éclat, comme dans un tableau flamand, tandis qu’une Percale de Pierre Frey trmPe-Proie la vaisselle qui derrière la porte de diène entrebeillée trouve sa place véritable. Yr du jardin. Dans la falaise, un escalier mène à une grotte en fer à cheval ; on avance sous les éboulis, marche à marche, pour retrouver un chemin probable. La récompense est belle : on découvre une citerne équipée d’une pompe pour les jeux d’eau du jardin, une cave à alvéoles où la température ne varie pas de plus de 5 degrés entre les saisons et enfin des galeries impeccables en beau calcaire blanc les enfants y joueront à cache-cache, les parents y donneront des 1-Mes de nuit originales. Vient le tour de la maison. Pour lui rendre son style, il faut gratter les crépis, remplacer des pierres et des briques, courir les chapelles en ruine et les châteaux voisins en quête de pignons, entourages de fenêtres, marches d’escalier, carrelages ; retracer entièrement le plan du rez-de-chaussée, surélever de quelques centimètres le sol de la grande salle située entre les deux portes principales sur l’emplacement de l’ancien passage charretier ; dessiner une porte d’entrée en bois d’après un modèle pris place des Vosges installer le confort classique, la cuisine, les sanitaires, le chauffage repeindre enfin de haut en bas. Après ces travaux importants auxquels il a souvent participé, par goût autant que par nécessité, Pierre Cruège a respiré : le reste n’était jamais que de la décoration Le plan intérieur de la maison est net. Au rez-de-chaussée. une grande salle de séjour Louis XIII, une cuisine, une office. Au premier étage, cinq chambres toutes d’inspiration différente et très confortables (chacune est précédée d’une petite entrée, d’une penderie et d’un cabinet de toilette), une salle d’études pour les deux filles de la maison, une salle de bains, des paliers aménagés, un boudoir, une lingerie. Dans une aile, les chambres de domestiques ; dans l’autre, un vaste grenier de séjour qui reste à aménager : prétexte à fantaisie. Les projets continuent dans cette maison ranimée le potager vient d’être terminé, un tennis est en cours, un jardin d’hiver s’intercalera sous les voûtes de la galerie qui prolonge la maison. La Ménagerie, belle demeure classique, a retrouvé vie et beauté. A. F.
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