EN()UNTELLF, PES GRECS 14. — Entre la ville de la case N » II et celle du N.’ 15, il existe un modeste petit village qui possède un important Musée, dont la fondation est due à l’initiative de deux femmes. Dans son cadre inter-natinal, une section est consacrée l’exposition d’une collection que certains considèrent comme unique au monde. Elle comporte, en particulier, un certificat signé de La Fayette et de Bailly, qui vante le rôle « importa. » d’une compagnie d’archers à l’occasion de…, c’est ce qu’il vous faudra découvrir pour répondre à cette question. 15. — C’est une ville d’histoire, et Jules César l’appelait Noviodunum. — C’est la ville natale de trois frères qui étaient trois peintres ; lorsque l’aine mourut soixante ans, le cadet avait ciquante-ciqans et le benjamin quarante et un ans. 17. — Voici la situation « routière » de cette ville : Paris est à 193 kilomètres. Lille est à 192 kilomètres. Metz est à 172 kilomètres. Auxerre est à 233 kilomètres. (Ces chiffresentendent à quelques kilomètres près,s’ par les routes nationales les plus directes, les références ont été prises dans un guide de grande renommée.) 18. — Dans cette ville naquit au siècle dernier un philosophe. Dans son uvre considérable, on oublie parfois un ce livre qui est un tableau de la société mondaine de son époque, celui de la vie et des opinions d’un homme dont le nom rappelle une graine de céréale. 19. — Il y aici une spécialité de pieds, dont voici la recette Vous prenez les pieds et les enduisez d’huile. Les mettre ensuite au four ou au gril pour une cuisson à feu vif. Il est essentiel que cette opération soit effectuée à haute tempé-rature. Ils peuvent être servis tels quels OU sur une purée «e pois, cle marrons, voire de pommes. 20. — Ici une autre spécialité gastro-nomique, en voici la recette Prendre 120 grammes de sucre, autant de farine et de beurre, 4 oeufs entiers et un peu de vanille en poudre. Dans un récipient, mettre les oeufs et le sucre et battre à froid, jusqu’à ce que le mélange soit bien mousseux. Ajouter alors la farine, puis le beurre que l’on aura aupa-ravant fait fondre, enfin la vanille. Beurrer environ 25 petits moules, les remplir avec la pâte et mettre au four bien chaud pendant un petit quart d’heure. 21. — Le basilique flamboyante, construite entre 1494 et 1530. qui s’élève au milieu de cette petite ville industrielle, doit pour une bonne part sa fondation au fait qu’au retour de Croisades des chevaliers lorrains rapportèrent une phalange de saint Nicolas. 22. — C’est un château construit sur une ancienne forteresse en 1720, par Germain Boffrand. Des sculptures de Guidai ornent le portique d’entrée et le ferronnier Jean Lamour est le maitre d’eeuvre des balcons, grilles et rampes d’escaliers. 23. — Sous le Révolution, cette ville porta le nom des deux rivières qui l’arrosent. Dans l’église on admire un groupe poly-chrome représentant « l’onction du Christ », qui provient d’une église de Cordeliers aujourd’hui détruite, où vint plusieurs fois Jeanne d’Arc. La sainte et sa famille logeaient alors chez une femme nommée La Rousse. 24. — Montaigne y vint en 1580. Voltaire y séjourna. Mesdames Victoire et Adélaide s’y rendent en 1761 et 1762. L’Impératrice Joséphine et le re Hortense y font de fréquentes visites.ein En 1842, la duchesse d’Orléans y passe quelques jours. Napoléon III y vint au moins à cinq reprises, dont une fois en 1858, qui est restée célèbre dans l’Histoire. Un parc national borde la ville au Sud-Ouest il a été ms en valeur par Haussmann. Sans qu’il y fasse très froid, on y aime l’eau et la glace. 25. — Cette ville possède un curieux Font, autour duquel dansent parfois de joyeux lurons. 26. — La Maison deWurtemberg posséda cette ville, en territoire français de 1397 à 1793,et le château n’abrite plus aujourd’hui de brillantes compagnies ; il est devenu un Musée dont une partie est consacrée comme il se doit à l’Histoire naturelle. A 3 kilomètres de là, n s’affaire jour et nuit autour de châssois qui porteront ensuite des numéros en 3. 27. — Avant d’être « Dam. », elle fut « Nonnes ». Les nobles religieuses qui y vivaient au XVIII’ siècle devaient, suivant une tradition, être à la fois titrées et capables de goûter la bonne chère. Qu’auraient dit saint Romain et saint Lupicin 28. — C’est aujourd’hui un petit village d’à peine deux cents habitants, ancienne capitale du « Saugeais ». On y conserva pendant longtemps un dialecte et des modes de vie originaux. L’abbaye du XII’ siècle qui en fait la gloire et qui est injustement ignorée possède un cloître, des communs et une église remarquables ses stalles en particulier, dont celle qui représente Aristote asservi par la courti-sane Carnpaspe. 29. — Ses armes sont d’azur à un pélican d’or becquetant ses petits élevés sur un nid d’or avec des gouttes de sang de gueules. 30. — Le douzième abbé de Saint-Oyant donna son nom à la ville. Le touriste ne manque pas d’aller rue Mercier, rue du Château, rue Wilson, pour y admirer des maisons à arcades qui donnent une allure espagnole. Sait-on, en flânant, que l’un des enfants de cette belle ville est l’auteur des « horloges astronomiques » qui furent tant prisées sous Louis XVI ?