`•-7 I il jet k` , „L. — Les questions 10, 20, 30, valent 10 points. En cas d’erreur, la pénalité est de 10 points. Une réponse laissée en blanc ne fait gagner aucun point, et n’entraine aucune pénalité. — La question 6 mut 20 points. — La question 18 vaut 5 points. En cas d’erreur la pénalité est de 20 points. Aucune bonification ni pénalité si la réponse est laissée en blanc. — La question 23 vaut 25 points. — Toutes les autres questions valent 5 points. En cas d’erreur ou de réponse en blanc, aucune pénalité, ni bonification. 1. — Ce fut, il y a bien longtemps, une petite capitale de Comté. Elle en était la principale cité à l’Ouest, alors que la ville de la case 3 l’était à l’Est. La Vierge Noire, vénérée dans l’Eglise, fait parfois oublier que dans une chapelle de Grâces, toute proche, reposent un saint Duc et sa valeureuse femme. Le touriste pressé, qui ne se soucie pas d’histoire, se contente souvent de se faire photographier devant la « Plumée » de pierre et de plomb, ignorant qu’au siècle dernier un petit garçon, natif d’ici, venait jouer tout à côté, sans se préoccuper alors des maladies de la mémoire et de la volonté. 2. — Si le nom précédent rappelle phoné-tiquement celui d’un tissu de coton hindou, le nom de cette deuxième ville est aussi, et pour cause, celui d’une étoffe de lin qui nets tisse plus guère de nos jours ! Mais tout ceci n’a probablement aucun rapport avec le fait que la Basilique s’enorgueillit de posséder un fragment de la ceinture de la Vierge. Il faillit d’ailleurs être bridé en 1600, par une imprudence de sacristain qui, dit-on, aimait trop la boisson, et l’histoire ne dit pas s’il s’agissait de jus de pomme ou de jus de raisin. 3. — Le nom de cette troisième ville évoque pour un coeur sensible une 1 1 , NOBLE 1,OY1,’, princesse d’origine italienne. Un militaire, voire un bon historien de la littérature. songerait plutôt à celui qui fut mortel-lement blessé en assiégeant cette place forte, et dont Henri IV déplorait « qu’un si petit château ait causé la mort d’un si grand capitaine,, (phrase qui, tout en étant historique, n’a pas toujours été transcrite en ces termes). On tannait ici jadis de beaux parchemins et Rabelais ne craint pas d’affirmer qu’ils étaient toujours employés lors de la rédaction des traités de Paix. 4. — C’est un bourg assurément ! Mais c’est surtout un château. Celui•là n’est connu que par celui-ci. Et cette célébrité est due pour une bonne part au fait qu’un jeune garçon et sa sceur y vécurent deux années dans la frayeur commune d’un chat noir. 5. — On l’appela jadis « Cité des Livres », tant ses écoles étaient célèbres. Aujourd’hui encore, les livres font sa renommée et leur origine montoise n’est au fond qu’un certain retour aux sources. 6. — L’industrie locale serait étymolo-giquement belge. On y travaille la patte, la gorge, la panse, le cerveau et la canne. 7. — C’est un château qui s’inscrit parti-culièrement bien dans le cadre du village qui porte son nom. L’architecture en serait due au même artiste qui construisit o Paris l’Hôtel de La Vrillère et la Galerie Mazarine. La plus belle pièce de ce château est, sans conteste, le grand salon. Le plafond en a été peint, dit-on, par Mignard. Il a « environ soixante.quinze pieds de long et vingt.deux de longe,,. déclarait le u Comité des Arts » révolu-tionnaire en 1793. Le centre représente Apollon sur son char, précédé de l’Aurore, et les motifs qui l’entourent figurent, sous la forme de déesses, les quatre saisons. La décoration des murs est faite de portraits de Marie de Médicis, Anne d’Autriche, Louis XIII, du Grand Condé et de Madame de Longueville. ›.-.1‘‘;’ 44’ierge DEME AUX g. — C’est encore un château. Il possède le rare privilège de n’avoir jamais été vendu depuis 1236. Sur ses caves qui datent de cette époque, comparables en beauté à celles du Mont-Saint-Michel, l’édifice actuel a été construit au cours de trois siècles. Il présente, certes, une rare harmonie, mais il ne faut pas oublier qu’il n’est fait que d’adjonctions de bâtiments d’époques différentes. 9. — Mon premier caractérise Mahomet à l’entrée du paradis, mon second carac-térise Horace, mon troisième caractérise Cybéle et mon tout est la ville N. 9. 10. — Ce village a le privilège de posséder actuellement une église abbatiale romane qui porte presque le même nom. Outre l’église, une salle capitulaire est tout ce qui reste de cette importante abbaye construite en 1050 à la demande du Grand Chambellan de Guillaume le Conquérant. 11. — Ce bourg est au milieu de sa forêt qui serait la plus « belle hêtraie de France », c’est pourquoi ses deux monu-ments, les Halles et l’Eglise, qui datent du XV• siècle, sont remarquables par leurs charpentes. On montre aussi aux touristes la maison de celui qui fut une des causes de la guerre entre jobelins et u ranistes. 12. — On peut voir l’église de ce village au Musée du Louvre, puisqu’elle inspira un tableau à Corot. Il l’exposa au Salon, l’année où il fut promu Officier de la Légion d’honneur. 13. — Saint Médard et saint Eloi y sont à juste titre vénérés, mais Calvin y est aussi l’objet d’une tendre sollicitude. Si au Musée municipal, installé dans l’évêché de Mathieu Réaulme, il n’est guère question du Réformateur, c’est qu’il existe dans une rue qui porte son nom une maison neuve, où l’on conserve son souvenir dans un cadre ancien.