NOTRE CONCOURS TOURISTIQUE 1958 RÈGLEMENT ARTICLE PREMIER. —« Plaisir de France» organise un concours dont les quatre épreuves paraîtront dans les numéros de janvier, février, mars et avril 1958. Tous les lecteurs, abonnés ou non, peuvent y prendre part, à l’exception des membres du personnel de la revue et de leurs familles. Un méme concurrent peut envoyer plusieurs réponses, mais seule la meilleure sera retenue pour le classement par le jury. ARTICLE 2. — Les réponses aux différentes épreuves devront être rédigées sur des feuilles spécialement imprimées à cet effet et qui seront encartées dans la revue. ARTICLE 3. — Chaque question sera affectée d’un nombre de points dont le montant sera porté sur les bulletins-réponses. Le classement final se fera d’après le nombre de points obtenus par les concurrents. Une question subsidiaire départagera s’il y a lieu les ex æquo. Au cas où cette dernière question serait insuffisante pour séparer des réponses semblables, la date d’expédi-tion des bulletins sera prise en considération. Le cachet de la poste faisant foi, celles qui auront été envoyées le plus tôt auront l’avantage sur les autres. ARTICLE 4. — Les quatre bulletins devront être expédiés en une seule fois à « Plaisir de France » – Service Concours – 13, rue Saint-Georges, Paris IX La date limite des envois est fixée, quel que soit le lieu d’expédition, au 2 mai 1958. Le cachet de la poste fera foi. ARTICLE 5. — Le jury, dont la composition sera portée ultérieurement à la connaissance du public, et dont fera partie M Morin, huissier, établira le classement final. Il sera habilité, s’il est nécessaire, à prendre toutes dispositions pour établir un classement en fonction du mérite. Les concurrents par le fait même de leur participation au concours admettent les termes de ce règlement et les décisions du jury. ARTICLE 6. — Un exemplaire de ce règle-ment, le texte et les solutions du concours sont déposés chez M’ Morin, huissier-ordon-nancier près le Tribunal de la Seine. N. B. — Le concours sera doté de cent cinquante prix dont les principaux sont énumérés au dos du bulletin-réponse. i.e tete de l’Oie reproduit dans la double page reliante est extrait d’un livre de 1-1.-K. d’Allemagne, le Noble Jeu de l’Oie (Criind, édit.). Il n’a ici qu’on ‘eh décoratif. C’était un soir de novembre, en 1954, dans le bureau de notre directeur général. Assis tout au bord d’un fauteuil qui semblait trop grand pour lui, le petit rédacteur étirait les maigres poils de sa barbiche grise, dans l’espoir de provoquer une vaine inspiration. « Comprenez-moi bien, mon cher, un concours différent des autres ! Pas de mots croisés, pas de photographies surprises, pas de questions de hasard, rien de tout cela. Il me faut un concours pour lecteurs intelligents et cultivés… et qui ne soit pas ennuyeux. Allez, mettez-vous au travail… » En 1955, en 1956, en 1957, il dut recommencer, non sans faire remarquer chaque fois qu’un concours rédigé dans le même esprit risquait de mettre la patience des lecteurs à dure épreuve. Notre directeur général, pour toute réponse, lui montrait alors d’un air impératif et satisfait une pile de lettres qui, sur la table, portait témoignage de l’intérêt manifesté par ceux que le petit rédacteur croyait brimer. Puisqu’il y a tradition, voici en 1958 le JEU DE LA ROSE, adaptation à notre manière du « Jeu de l’Oie », pour le plaisir de nos lectrices (en particulier celle de Barbezieux qui nous a écrit que le concours de Plaisir de France est aussi nécessaire l’hiver à sa santé morale que ses médicaments pour le coeur !), de nos lecteurs et de leurs enfants : il s’agit toujours d’un jeu familial. Le JEU DE LA ROSE se présente toutefois un peu différemment du « Jeu de l’Oie », puisque c’est un concours, mais il garde une certaine analogie avec son modèle. Tout d’abord dans la forme : les cases, au nombre de tzo, sont ici remplacées par des noms de villes, le plus souvent, mais aussi par des souvenirs historiques ou artistiques qui jalonnent la France de points, en ligne continue. Aux dessins ou gravures qui illustrent le jeu traditionnel, nous avons substitué une série de petits textes qui pourront en pensée devenir images lorsque leurs mystères auront été percés. Chacun d’eux se rapporte directement ou indirectement au tourisme en France. Mais leur placement sur le fond ne peut servir d’indication. Dans notre jeu existent aussi des avantages et des pénalités attachés à certaines réponses : c’est la raison pour laquelle, en plus du règlement d’ensemble qui fixe les principes du concours, des instructions particulières figureront en tête des quatre textes. Elles préciseront pour chacun les questions bénéfiques… et celles qui le sont moins. Notre concours est donc, quant au fond, proche de ceux des années précé-dentes. Il répondra, nous le souhaitons, aux voeux de nombreux lecteurs. Les gagnants seront ceux qui auront obtenu le plus grand nombre de points. Chaque « case » aura une valeur de 5 points en principe. Cette règle, bien que générale, comportera plusieurs exceptions qui seront. rappelées tous les mois en tête de chaque texte. La principale fixe à io points la valeur des « cases » portant le numéro ro ou multiple de Io. Mais, lorsque la réponse sera fausse, elle entraînera une pénalité de même valeur. S’il y eut dans le passé de nombreux ex æquo (qui témoignent du mérite de chacun), nous avons décidé cette année d’appliquer un nouveau critère pour départager les concurrents, sans pour autant compter sur le hasard en posant la traditionnelle question : « Combien de réponses ?… » La date et l’heure de remise à la boîte postale des réponses entreront en ligne de compte. Les premières mises à la poste auront l’avantage sur les autres en cas d’égalité. Mais c’est en avril qu’il faudra y songer, nous y reviendrons… Nous sommes en janvier et le concours, pour vous, commence aujourd’hui. P. DE F. tl