lui-même peut être en tissu ; une mince baguette dorée souligne alors les bords. La toile grise et le velours de couleur, rouge sombre surtout, sont les plus employés. Dessins, aquarelles et gouaches ne s’encadrent plus à nu, mais toujours avec un passe-partout de couleur assortie ou de couleur complémentaire, en carton uni, en tissu, en bois naturel ou peint, bordés d’une gorge, ou d’un biseau doré ou teinté. Les filets d’or et les larges raies de couleur au lavis dont les passe-partout ont été ornés sans discontinuité du xvue siècle jusqu’en 1925, ont définitivement disparu. Le « cadre encadré » – Que les peintures soient anciennes ou modernes, figuratives ou abstraites, leur « habillage », répétons-le, doit être étudié en fonction de leur caractère propre, de leur couleur, de leur degré de violence. Les très grands tableaux continuent d’être présentés «à plat », comme par le passé, entourés le plus souvent d’une simple baguette de bois naturel ou doré. Les tableaux de petite et moyenne dimension sont encadrés « en profondeur ». Cet effet de perspective, en les faisant apparaître comme au fond d’une fenêtre, les met davantage en valeur. D’où la naissance des « cadres encadrés ». Dans ce cas, la peinture entourée d’une première baguette étroite est présentée en profondeur au milieu d’un autre cadre de dimensions plus grandes, à larges moulures. Variation inverse, la peinture sertie d’un cadre important est posée sur un panneau uni, de bois ou de tissu, sur lequel elle se détache en relief et qui lui tient lieu de deuxième cadre. Le cadre-vitrine – Autre innovation caractéristique, découlant de l’encadrement en profondeur, le « cadre-vitrine », sorte de boite à couvercle vitré. Le verre n’est plus posé sur le tableau à l’intérieur du cadre, mais fixé à la baguette extérieure. Il recouvre à la fois la peinture et la « marie-louise » et par là même les intègre l’une à l’autre. En résumé, l’encadrement est devenu un art difficile, une création si bien réservée aux spécialistes que même nos meilleurs peintres sont obligés de prendre le chemin de l’encadreur. ITAN-PIERRE GUÉRIN. Notre documentation a pu être réunie grdce à l’amabilité des propriétaires des tableaux reproduits r h4.0 Hersaint, MM. Mariano Andreii, Alain Morin, la Maison R. G. Cadres et les Galeries David et Garnier, Romanes, Le Chapelin, Norval, Alex Maguy et Pro Arte. (Photographies J. et F. Beyda.) —. »-= ara en cadres avant ‘o=e peintures encadré • baguette dorée% haut relief séparée toile abstraZeieranrk.ej voulu:5,r; momorencht:..e.nu %..z.nrerWenalité 1,10.% celle Iode de Brandilasse ét entourée d’une moulure peinte en blanc, elle-même r en-edrée de groe toile claire soulignée rl une bois uee_e,;:ana:::,:uvu’eanue: Noailles (c. ». neen Traditionnel, F?:Frr’i:_zre ec,::,Ire,reareciTtr ete.u,neen.,:ue ‘zoi:I.„renadr:Lenee’,.:eeev„ »eceed ‘UeZaleenatf erro, C. 6. Pour prolonger l’harmoni gr. fer eur fond ..o. celte eert,e de Clavé, elle a été encadrée d’un aplat de tours, gris Cette délicate aquarelle tle à tur elod’un cdoré e8C’est bois tende’ ‘peu gra tert ernagg: » Le chZeIS Trois exemples de cadres e à ‘anciene » utilisés d’une façon moderne. 1. Ce cadre  » rn ceerezr: été esté dans un l,. Panneau de velours°. mauve cerdné d’une 2er -,t… ,2,2,.. ,, 1, – »::,7.!. teroir. iivoici un boiséd,oré . rudrarg:rnhe a uran’r . gl’a’rirer:o Peir?drUe ,,u e crée souvent ses cadres eet’Z’ 3. Le Ces? men, a ‘composé lui-ergele erdrouPbre= fait ‘eue Premiere baguedtte de bois marron posée sur un fond d’s, gent ciselé bordé à son 6111/111b.grgyaga___ tour une autre ____,erragiallieN 3. bo’Peeerirteten.re 4.5