A chaque tableau son cadre r ONOTEMPS, sans se soucier d’adapter le cadre au tableau, on s’était contenté d’isoler simplement celui-ci du mur par une moulure de bois ouvragée et dorée. Cette bordes, constituait un objet d’art en soi, indépendant du tableau et dont le style variait avec les époques, en harmonie seulement avec le mobilier. (Voir article suivant les cadres chez l’antiquaire.) Aujourd’hui, nous sommes plus exigeants ; toute peinture. toute gravure, tout dessin réclame un cadre particulier, cn étroit rapport avec l’ceuvre dont il ossense en quelque sorte la mise en scène. Au lieu d’être bornée par le cadre, la vision de l’artiste s’en trouve prolongée. C’est moins une révolution dans l’art de l’encadrement qu’un entour en arrière, puisqu’il suffit de remonter au moyen âge, à la Renaissance, pour découvrir des cadres exécutés par les peintres eux-mêmes afin de compléter leur tableau. Dans leur souci « d’habiller » chaque oeuvre selon son caractère propre,son style et sa tonalité, nos encadreurs vont employer un autre élément d’un passé plus récent, la « mariedouise », ainsi appelée parce qu’elle a été utilisée pour la première fois à l’époque de l’Impératrice. C’est en général un aplat de tissu, avec une petite gorge interne, que l’on place à la façon du classique passe-partout. Il procure à l’ail un repos tout en évitant le brusquecontact de la peinture avec le cadre. Il est fait de velours, de toile, de liège, de rabane, voire de bois naturel ou peint, traités en larges surfaces, dont on tire les effets les plus heureux. Si la mise en valeur du tableau a désormais la priorité, le décor, l’ameublement au milieu duquel on le dispose ne sont pas négligés non plus. Un parfait encadrement est toujours essayé sur place. Cela dit, toutes les fantaisies, toutes les audaces sont permises, à condition de servir l’artiste. Il ne peut donc y avoir de règles fixes en cette matière. Seul le gofff, étayé de certains principes, décidera. En règle générale, les cadres modernes sont d’une grande simplicité de lignes. Dépouillés à l’extrême, ils présentent des surfaces nues, des moulures unies, sans fioritures. C’est leur contenu qui importe et qui doit concentrer l’attention. A rejeter absolument le métal ou le miroir, si en vogue entre les deux guerres. La grande nouveauté consiste dans l’emploi de l’étoffe. Son mariage avec le cadre donne lieu à mille combinaisons heureuses, selon l’art du fabricant. Le cadre Sur la page de gauche, quatre exemples d’encadrements modernes pour mues anciennes ou actuelles. 1. Cadre à dubles moulures dorées en relier séparées par un aplat de bois peint en Une étroite �<"arr"ei ""t"e"e rfeeC:ureee de bois doré et toile naturelle. Quoique erevie"Prfail:metectr' " ca're romantique qu'il est margé (Soli. Alain Merin), Ce tableau de Mer ano Antlre3 entouré d'une première moulure dor. à trois Oorges s'inscrit dans un cadre plus grand fait de velours cramoisi bordé de parchemin. La vitre . le tableau elle velours. Ce gen, d'e Mot.nca-Mement pourrait aussi convenir à un tableau ancien, du XV, siècle par exemple. a. Ce modele de cadre en bois doré avec une étroite a marie-x de toile grise actuellement co ntnretel raid (Galunpapetlntetehair e,). Comme ee '112CZe7Pgt2' .L=, être ia (Gal. Norvab. 2. Un aplat en api r bois gn , a biseau blanc bordé dtlessinoullare de boi su vs ares , de Picasso ués acrépLoarees't slmplementr encadré eâv'e:iii"ce«eiejersOig's