OU LES FEMMES EN NOIR FONT DES TAPIS DE FLEURS Une Açorienne sur la route porte son fardeau avec une grâce antique; une autre se rend d l’église en s’abritant encore sous la capote médiévale; une troisième, au déclin de la vie, a vu partir ses fils pour l’Amérique, d’où ils reviennent avec un chapeau de cou-boy; et toutes, pieusement, effeuillent les fleurs par milliers pour /aire un chemin à Dieu qui passe. C’est la procession du Santo Cristo, suivie avec ferveur par les insulaires.