On sait que les médecins américains soignent leurs patients en I. enfermant dans des chambres bleues, vertes ou orange, ces teintes pénétrant par le canal de l’oeil dans 1es diverses parti. du -corps. Un savant hongrois a même découvert qu’a chaque organe correspondait une section de l’iris dont l’observation suffit pour déceler une maladie. J. Bromennac prétend que l’imagination a la propriété de faire « absorber » à l’organisme une « dose » de couleur non seulement plus importante, mais dirigée. Selon l’endroit atteint, il habitue le malade à penser à du bleu, à du jaune et à s’en baigner intérieurement selon des règles péis.. Vous souffrez des reins ? m’a-t-il dit, pensez avec intensité « orange » ou « bordeaux ». Et ce jour-là, effectivement — conséquence normale ou suggestion ? — la douleur disparut. Cette influence de la couleur sur la matière, J. Bromennac s’efforce de nous l’expliquer… Mais ce garçon athlétique que nous avons vu bondir dans les rochers de Fontainebleau et qui cherche la simplicité dans la nature s’exprime avec des subtilités parfois dérou-tantes « L’être est le champ clos où s’affrontent continuellement ténèbres et lumières, selon le mouvement des planètes par rapport au Zodiaque. Le problème est flotte de prendre conscience de tout cc qui se passe a la limite des ténèbres et de la lumière, là où naissent les couleurs. » Comme Pa dit Novales, la couleur est un effort de la matière pour devenir lumière et réciproquement. Il y a longtemps que les hommes le savent saint Jean exprimait déjà dans son épître sur les ténèbres l’idée que Jean Perrin développerait près de 2.000 ans plus tard «La lumière détermine au sein de la matière les réactions nécessaires à la vie et à la pensée… l’une et l’autre pourront peut-être bientôt se modifier à notre volonté. » (Surface des choses, 1941.) Cette alchimie .t aujourd’hui appelée psycho-thérapeutique des couleurs. Nous sommes loin des petits horoscopes standar-disés ! Une science existe, qui cherche sa voie depuis des millénaires… Astronomes, mathématiciens, statisticiens, philosophes s’attaquant aux problèmes, 1m uns en savants, les autres en métaphysiciens, sont arrivés — on ne peut plus en douter — jusqu’à la porte d’un monde qui s’ouvrira sans doute brusquement devant eux comme s’est ouvert le monde d. atomes. Ne rabaissons pas au rang de charlatans des hommes qui, avec une absolue sincérité, s’engagent dans une aventure qui heurte nos habitudes de pensée… Einstein ne provoqua-t-il pas un scandale, en élargissant des concepts que l’on croyait absolus : l’espace et le temps ? S’est-on assez moqué des alchimistes alors que l’unité de la matière et la transmutation leur donnent aujourd’hui raison ! Et nous ne saurions mieux terminer qu’en rappelant cette phrase de Carrel : « L’impossi-bilité de définir une chose ne signifie pas sa non-existence, » ROGER BASCHET. eZer:re`J70’e. =:3:21V11: postures, préhistoire en forêt de Footelnebteou. Ainsi prétend-il bénéficier à le Iole de l’énergie cosmique et des forces de la ferre.