Il l’aimait. Elle l’aimait. Un trône les déparait avant qu’on les séparât. C’est l’histoire de Marie Mancini et du jeune Louis XIV La paix dee Pyrénées allait être conclue grâce au mariage de Louis avec l’infante d’Espagne. Mazarin travaillait à la rédaction du traité, quand l’époux royal faillit lui manquer : il d’était épris de la moine docile dee nièces du Cardinal. On la trou-vait laide, et violente, sous dee cheveux de gitane. Mignard l’a milieux vue, qui noue a laissé d’elle dee portraits enchanteurs. Marie Mancini quitta la cour, en disant au roi : » Vous m’aimez, voue pleurez, et je pare. » Plutdt que le prince Colonna. imaginons qu’elle a épousé Louis XIV et qu’elle noue reçoit à sa table, à l’apogée du règne solaire. DONA CARLOTTA A RECONSTITUÉ UN GRAND BUFFET COMME ON AVAIT COUTUME D’EN VOIR A VERSAILLES. SUR UNE NAPPE DE DAMAS DE YVES HALARD, DES ASSIETTES LOUIS XIV EN VERMEIL DE LA COLLECTION PUYFORCAT ALTERNENT AVEC LA PORCELAINE DE LA COMPAGNIE DES INDES. LE SURTOUT EN BRONZE DORÉ, LES COUVERTS DE VERMEIL, DEUX DES CHANDELIERS ET LE RAFRAICHISSOIR VIENNENT DE CHEZ BOIN TABURET L’AUTRE PAIRE DE CHANDELIERS ET LE HANAP, DE CHEZ PUITORCAT. LA GUIRLANDE DE FLEURS A ÉTÉ COMPOSÉE PAR FROMENTIN ET LE BOUQUET DE PLUMES PAR ALBERT SUR UNE CONSOLE EN BOIS DORÉ DE SERGE ROCHE. LA BASSINE D’ARGENT ET LES COMPOTIERS PORTEURS DE FRUITS SONT DE CHEZ DONA cAnorni.