Perspectives d’avenir CONGO FRANCAIS: • vslullste. férule • iss maitres nsn, su, Imeun d’eux et leur tont découvrir une ci vilisation Oui ne peut pas être celle de la force. CACHEMIRE Ces jeunes filles qui semblent • (emenie rituelle au bord du fleuve sont simplement des ecolieres asscur va conduire sur l’autre rive.- Clics on( conservé le costume traditionnel, mai s sur les bancs de récole on leur apprend à conseille d’autres mondes. CONGO FRANÇAIS le climat du pays s’en trouverait modifié à notre bénéfice. Les ulémas, conservateurs de coutumes médiévales, s’accrochent aux Français pour les empêcher de démolir les hiérarchies périmées qui assurent encore leur influence. Par respect pour les convictions d’autrui, l’administration, jusqu’à présent, les a écoutés, si bien que la France sur cette question vitale se trouve l’auxiliaire inattendue du maintien d’un passé que le F.L.N. promet d’abolir. Pour la bonne bouche. Venons-en, si j’ose dire pour la bonne bouche, aux Françaises. A la tête du mouvement suffragiste et suffragette à l’occasion, je connus à plusieurs reprises les verrous des commissariats de police. Mes camarades et moi-même nous fîmes modifier le Code Civil. Nous battîmes en Haute-Vienne le misogyne sénateur Duplantier. Le président du Sénat, M. Jules Jeannenev, nous dut partiellement son ballottage en Haute-Saône dont il était le souverain incontesté. Nous instaurâmes le service volontaire féminin dans l’armée. Surtout, nous ameutâmes l’opinion publique tant et si bien que la réforme devint inévitable. Les stupidités quenous entendîmes au cours de cette campagne enragée passent l’imagination. Souvent, nos adversaires poussaient sur l’estrade une quelconque ravissante péronnelle qui, x applaudissements de la salle, balbutiait, le rouge de la pudeur au front : ô Nous,au les Françaises, nous préférons l’amour au droit de vote. A quoi nous lui rétorquions — Mais les Français aussi préfèrent l’amour à la politique. N’est-il pas vrai ? La salle se retournait. Les rires fusaient. Et nous ajoutions — Nous voulons, comme eux, l’amour et le droit de vote. C’est affirmer, encore une fois, que les liens sont minces entre le bonheur personnel et les droits politiques. Ces liens n’existent que dans la mesure où la puissance économique et la liberté adoucissent le défaut de ce bonheur qui n’est pas le privilège de toutes. Philosophons un instant. La révolution féministe en cours à travers le monde affecte la moitié de l’humanité. Elle est sans doute, par le nombre des créatures dont elle change la condition, la plus grande révolution de tous les temps. Elle paraissait impossible il y a cinquante ans. La condamner semble aujourd’hui absurde. L’évidence a changé de camp. Bel exemple de la variation du sens commun, penserait Descartes. Dernier fait extraordinaire les femmes de ce temps, toutes les femmes de toutes les parties des monde, se trouvent en face d’un commun problème, d’un problème urgent, d’un problème qu’il leur faudra résoudre, celui qu’en termes de sociologie on appelle la planification démographique et qui est, en fait et tout simplement, le problème des naissances. L’univers est en proie à un fléau : le pullulement des hommes. Ce pullu-lement est à l’origine de la misère et la cause démontrée des guerres. Il faut bien vivre ! Alors on se tue. Les soucis majeurs. La planification des naissances est un des soucis majeurs des États d’Extrême-Orient où le fléau est plus grave qu’ailleurs. Des mesures draconniennes ont été promulguées. De ces mesures, même les jeunes États d’Afrique ont repris quelques-unes à leur compte. Le dernier Japonais que je vis, en quittant l’aérodrome de Yokohama, était un pauvre ouvrier qui roulait sur une bicyclette de quatre sous. Son honorable fils aîné était perché sur le guidon. Sa femme, enceinte bien sûr, se tenait tant bien que mal sur une sorte de selle arrière. Elle portait son honorable fils cadet dans la hot te de son kimono et les deux enfants trimbalaient encore chacun dans les capuchons de leurs petits vêtements une grosse poupée qui leur ressemblait en tous points :même frange noire et mêmes yeux obliques. Et le pauvre homme pédalait… pédalait… sa fragile machine chargée, en plus de lui-même, par trois personnes en vie, une créature à venir, et deux imitations de petits d’hommes. J’en eus les larmes aux yeux. Dans l’ensemble, les femmes occidentales n’ont encore ni senti ni compris vraiment l’étendue du problème, car le mal dans leurs pays riches et quasi suréquipés est moins grand qu’ailleurs. Mais l’heure arrive où il leur faudra le considérer dans toute son ampleur morale et ses infinies conséquences pratiques : les deux tiers des hommes et des femmes de cette planète ne doivent pas continuer à dépérir de faim. Louise WEISS. Igredogroggire Aie Argobl-Illeggeem cartier-Bresson-gIegm Rege,O,Ie Irg Roger Perry, ‘,cierge Rodger-glegrg, Il. Roger-Viollel, Bernard Rongel. Ser tee. Ernst orl Nilasen Med, ; ‘eg; O. Siret: 4. Vielle.. CACHEMIRE 55