U.R.S.S. Ceinturon, uniforme, robe noire, tenue de pensionnat, tels Que les connurent nos grandeMemete.- Et pourtant il s’agit d’une classe à Moscou. Mais ce geste des bras levés, qui pourrait évoquer ridée des foules futures, ne sert qu’à nemer les uages les éclams et la Mme grondant au cours de la leçon de choses. 54 Nung (Yunnan) les jeunes filles des meilleures familles étaient parties dans le maquis, revolver au poing, pour attendre les troupes de Mao. Il ne s’agissait point tanede patriotisme que d’affranchissement. Pour elles, le vent de la liberté allait se transfor-mer en cyclone. L’armée comprit que la jeunesse féminine serait, dans les villages, le levain de la révolution. Des tribunaux militaires s’instituèrent partout contre les mauvaises belles-mères. Celles-ci eurent à répondre de leurs sévices et souvent ne s’en tirèrent que de justesse. La promotion sociale des femmes dans la Chine contemporaine est un des plus extraordinaires événements de l’histoire humaine par le nombre des créatures qu’elle affecte et les métamorphoses qu’elle provoque. Les Français, en refusant de se pencher sur le sort des femmes indochinoises, ont manqué une émouvante occasion — une de plus — d’assurer en ces terres, dont ils étaient encore les maîtres, le triomphe de la civilisation française. Les dévoilées et les battues. J’en arrive au sort de la femme musulmane. Dans l’ensemble, elle n’a pas encore secoué ses chaînes. Mustapha Kemal a dévoilé de force les femmes turques. Bourguiba vient d’interdire en Tunisie la polygamie et le port du voile. Mais que de mahométanes d’Afrique et d’Asie déambulent encore dans leurs voiles de claustration, répudiées dès qu’elles ont cessé de plaire ou battues comme plâtre à la moindre saute d’humeur de leur seigneur et maître ! Jadis, peut-être, étaient-elles battues et contentes. Aujourd’hui, elles sont encore battues, mais certes mécontentes. Mille anecdotes me reviennent à la mémoire. Je ne puis les conter en une si brève étude. Mais je me souviens de mon séjour de plusieurs mois auprès d’une famille musulmane du Cachemire. Aucune des femmes ne savait lire. Aucune ne savait coudre. Aucune n’avait la moindre notion d’hygiène. Plusieurs n’avaient pas compris la conséquence de cause à effet entre l’acte sexuel et l’enfantement. Elles se débattaient dans la nuit morale qui avait été celle des femmes chinoises mais, la fatalité de l’Islam aidant, se montraient moins prêtes à changer de condition, là-haut dans l’isolement de l’Himalaya, que leurs coreligionnaires des rives de la Méditerranée. Je ne sais si le Gouvernement français, quand ces lignes paraîtront, aura pris les mesures radicales qui s’imposent pour émanciper les Algériennes de religion coranique. Tout