tenta de la sauver et l’espérait, mais il avait gardé l’inha-bituée de la victoire. La France pleure et prie. Il y a des villes qui prennent officiellement le deuil. Peut-être Jeanne percevait-elle quelque chose de cette lamentation où s’abîmait — et s’élançait — un peuple entier, des seigneurs aux plus humbles, des bannerets aux trabans, des chatelains aux rustres ; ses chers rustres, les pastours. les manants de la glèbe et les coupeurs de blé. Si le Prince avait été plus cccuru et qu’il eût proclamé l’arrière-ban au son des trompes royales, cinq cent mille faucheurs, menés par des ducs, auraient déferlé sus Rouen. Son procès est la plus héroïque déclaration paysanne qu’on pliage entendre. Jeanne est torturée par des juges infantes, fluais les domine par sa franchise et sa simplesse grandiose. Elle n’a qu’un moment de fai-blesse, le 23 mai. Cependant l’héroïne rétracte son abju-ration, préfère mourir elle est brûlée vive le 30 mai. Quel que soit notre sort, la mission de Jeanne du Lys, immortelletnent, empêchera la France de se confondre parmi les nations asservies. 1,4 VARENDE. .3caoaraphos usé,. Sauf un profil esquissé en marge Mt procês de Jeanne, nous ne connaisSons d’elle aucun portrait uthentique. Sa plus ancienne représentation figure sur cette tapisserie du XV’ siècle que conserve le musée d’Orléans. La Pucelle arrive à Chinon. L’arme Ône rs’a’irq’t’Z’Irere’nefeee°,:;,edr7M`M: