avent été les collaborate urs des Hyksos, et c’est d’un Phaairaon Hyksos que Joseph avait reçu la terre de Gesse!, pour y installer sa famille tout naturellement, les Pharaons é nationaux » se vengèrent de cette colla-boration… Or le premier très grand Pharaon qui, au lendemain des guerres libératrices, ceignit la double couronne du e pschent n et rendit à l’Egypte son rôle de puissance mondiale, Toutmès far le Grand, eut préci-sément une fille, qui devait se révéler extraordinaire… Elle se nommait Hatchepsout. Héritière unique de son glorieux père, mais ne pouvant régner seule, d’après les usages du pays, elle épousa un homme assez médiocre et gouverna à sa place. Portant fièrement le titre de roi et non de « reine », s’ornant parfois le menton de la barbe postiche qui était symbole de puissance royale, commandant les armées au besoin, elle continua exactement la politique paternelle, lançamême une audacieuse expédition vers le mystérieux « pays de Boum. s pour en rapporter les arbres à encens et laisser de sa grandeur un témoignage qui nous touche encore : le temple souterrain de Deir-el-Bahari, e le sublime des sublimes s. Au surplus, à ce qu’on devine d’après la statuaire, une assez jolie femme — du moins dans sa jeunesse, car plus tard elle grossit — aux lèvres sensuelles, aux beaux yeux longs… Telle fut, peut-être, la touchante, la charitable jeune fille qui, voyant un enfant abandonné, le esauva des eaux s et en fit le Moise de l’histoire. Et puis, si cette hypothèse-là n’est pas la bonne, si quelque jour des documents venaient à la démentir, il nous resterait à nous représenter la princesse providen-tielle des bords du Nil sous d’autres traits exquis, que l’art égyptien nous permet si bien d’imaginer. Ceux, par exemple, de la ravissante fillette aux cheveux bien peignés, au sourire retenu, qu’on voit presser su poitrine une fleur de loto-. Ou ceux, inoubliables,r de la plus émouvante, de la plus illustre de toutes les rein. égyptiennes, Nefertiti, « la belle que voici s, dont le sourire enchante notre cœur. DANIEL-ROPS, de l’Académie française. Dubois, de Witasse, Lionello Ciment. C’s7netr’es leiTcli’leernor=erZfr Vin’ttal’e’C’tà »lcre indique. lesPérils auxquels échappa le nourrisson abandonné à la orace du fleuve. Ft le mouvement de la princesse est celui de la compassion spontanée. Aussi fraiche est la mmia-Urie que possède la Bibliotbéque laurenxiana de Florence. Comparer-la à cette boucle du Nil, sous le ciel palmé de nuées roses. Une touffe de PPINtru, ou da …bars blanCs, les lotus sacrés du pays, reonait le berceau de Mot..