Bouquets mystiques mPliRe DE LA foOPT DE L.A VIERGE vÉPOP,SE VANOEP WFV0,4 GOSSAFP1 ,COLiFLAmANDE MAITRE DE PeUXONCIntION Ain enveloppe la maternité de chair. On la voit mal avec cette plénitude de la force qu’est la douceur, avec cette plénitude du courage qu’est la patience, avec cette plénitude de la parole qu’est le silence éducateur. Elle était là mi-chemin en tout et ce fut là sans doute la source de sa faute : moins, en somme, d’avoir fait le mal et dit le mensonge que de n’être pas allée jusqu’au bout de la vérité ou de la fidélité. En Marie la pensée contemple un simple, un calme et parfait achèvement. Noël, Marie est à genoux en adoration devant l’Origine : cet Enfant qui est son créateur et qu’elle voit sous un si petit commencement ! Mais toutes les mères lui ressemblent. Elles aussi, elles se penchent devant cette image de leur corps et de leur amour et de l’avenir. Le fruit de l’amour de la femme pour l’homme est d’avoir engendré l’avenir. Elle contemple cet avenir dans ce nouveau-né sous la forme d’un être si frêle, si vulnérable, dont on est presque sûr qu’il souffrira beaucoup, qu’il fera beaucoup souffrir, mais dont on sait qu’à la fin il triomphera malgré tout et qu’il justifiera ceux qui l’ont voulu. Marie devine cela au suprême degré et la Croix et la Gloire, ces deux signes associés.