A NOS ABONNÉS A NOS LECTEURS LES textes et les images que nous avons réunis dans ce « Nom » expriment mieux qu’une phrase les voeux qu’en cette fin d’année nous formons pour vous : une joie apportée tout entière par l’esprit, un bonheur formé de valeurs vraies, à l’abri des vicissitudes passagères. Plaisir de France entre dans sa vingt-quatrième année : il continue. Mais tradition n’est pas routine. Tout évolue : nous, donc, aussi. Selon vos désirs, vous trouverez l’an prochain votre revue améliorée : même qualité de la forme, mais plus de densité quant au fond. Informer mais aussi distraire, détendre mais cependant documenter, renseigner mais orienter. Respecter votre opinion mais en toutes choses vous donner la nôtre, dont vous pourrez juger. Nos buts sont inchangés, notre programme toujours le même. L’esprit demeure. C’est le rythme qui sera nouveau. Dans chaque numéro : tout au début, l’éditorial commentant les faits saillants du mois avec le portrait de ceux et de celles qui méritent un hommage particulier ; puis un reportage ou une enquête d’actualité ; une étude historique ; un article sur l’art ; un voyage dans notre pays (o A la découverte de la France a) ou à l’étranger ; la rubrique fondamentale de décoration et d’ameublement avec des problèmes posés, des solutions pratiques et notre promenade chez l’anti-quaire unanimement appréciée ; enfin nos chroniques habituelles dégageant nettement, de toutes les manifestations parisiennes, la pièce de théâtre, l’expo-sition, le film, le livre qui, par sa valeur, se classe au premier rang. A partir de Janvier, se poursuivant en Février, Mars et Avril, notre nouveau Concours touristique 19.58, dont le créateur, s’inspirant des suggestions reçues, améliorera, suivant les voeux de nos lecteurs, la formule ainsi assurée d’un succès encore plus grand. C’est ainsi que, vous souhaitant une heureuse année, nous en prendrons avec vous gaillardement le départ, la voile gonflée, le coeur aussi. PLAISIR DE FRANCE. NOTRE COUVERTURE Fragment du polyptyque elsenheim par le maître rhénan Mathias Grünewald, au musée de Colmar. (Phot. Braun & C..)