CHEZ °LOVAI,/ 1•Maiend capieatwé de forme gondole avec ceinture appa-rente en acajou (3) cos fralICS). Fauteuilà haut donmier acajou. Sa forme générale avec bras en retrait a été comme en fonc-tion des crinolines (4) ccc francs). Parmi les ténors de l’ébénisterie du Second Empire, nous avons déjà cité Grohé, fournisseur de la Couronne et remarquable copiste de l’époque Louis XVI. Retenons aussi les noms de Fourdinois, de Diehl, de Sormani pour les petits meubles, de Sauvrety pour les » cabinets », de Beurdeley, de Wassnffis et de Roux, spécialisés dans le meuble Boulle. La vogue des sièges capitonnés et garnis donne également une grande notoriété à certains tapissiers : Jeanselme, Penon, Lemoine… Que convient-il, en définitive, de penser de cette époque pauvre d’invention mais si riche de talents de tous ordres ? Gardons-nous de la juger sur les articles de pacotille en faux placage, en fausse marqueterie, ornés de faux bronzes, à la portée de toutes les bourses. Ce n’est pas à ce genre de meubles que les antiquaires ont depuis longtemps ouvert leurs portes, mais à des chefs-d’œuvre de qualité et de construction architecturale, harmonieux. équilibrés et solides, quelle que soit l’époque à laquelle ils s’apparentent. Un exemple entre mille : depuis cent ans la maison Belloir loue chaque jour des chaises Napoléon III dont la solidité semble défier le temps. Le Second Empire est l’une des dernières époques où le superflu ait pu prendre le pas sur le nécessaire. Même s’il n’a rien su réaliser de vraiment neuf, rendons grâce à son ingéniosité, à sa fantaisie et à son raffinement. Sachons-lui gré aussi des possibilités décoratives qu’il nous offre encore, à des conditions le plus souvent abordables. SAINT-SÈRE.