ll, 0′ Caudron, qui fia, 0 répnque héroïque, 00 cons-( leur et un pilote év,o,us), vient de découvrir Chalais-illeudon un de ses appareils construits en série pendant la guerre de 1914-1918 :le G4, que pilo-tèrent bien des as, et devant lequel il ne peut cacher son émotion (à droite). pourraient rivaliser dans les meetings avec ceux des autres constructeurs français, et joueraient un rôle considérable dans la guerre. L’aigreur, René Caudron, resté seul après la mort de son frère tué en cours d’essais, la dut, non pas à son association en 1933 avec Renault —cet autre pionnier qui avait commencé aussi humblement que lui ruais aux maœuvres faites pour l’éliminer d’une affaire nationalinsée. «Et je ne suis pas le seul parmi ceux du «dernier carré s h avoir été contraint d’abandonner. n Morane devant l’avion moderne. Quelques-uns de ces hommes n’ont cependant jamais pu renoncer à voler. Maurice Farman, à quatre-vingts ans, pilote chaque semaine à Bue ; et Robert Morane, à soixante et onze ans, conduit encore les avions les plus rapides. Ce dernier, qui en cinquante ans a mis au point 42 prototypes,une vingtaine d’avions étrangers et payé son audace de quatre accidents ; qui a formé des légions de pilotes et vérifie lui-même,e chaque année, des centaines d’avions dans les centres d’entraînement ; qui acréé, en 1910, avec le concours de Blériot, de Breguet, de Caudron, de Saulnier, la « Compagnie des Messageries Aériennes s, la première dans le monde ù assurer des transports par air ; Robert Morane, disons-nous, reste dans le mouvement. Lui-même nous a présenté, il y a quelques semaines, un des derniers-nés de Morane-Saulnier et s’est livré à des acrobaties. «Et voire organisme, lui avons-nous demandé, supporte les vitesses actuelles ? — Fort bien à condition de se conformer aux lois nouvelles d’accélération de la pesanteur. lia force centri-fuge qui chasse le sang de la tête, dans les virages, ‘agit pas si la vitesse est uniformément accélérée. J’ai piloté sans malaise le tiouveau Morane-Saulnier à réacteUrs «760 Paris à qui vient de remporter un grand succès à l’étranger. — Estimez-vous que nous soyonsla limite des possibilités humaines ? — Les limites sont imposées par Viril qui ne peut plus renseigner assez rapidement le cerveau. No. touchons au robot et à la fusée qui ne sont plus des avions. à Laissons donc aux pays étrangers qui disposent de moyens considérables l’honneur d’anticiper mars qu’on ne nous dispute rd notre gloire de précurseursni nos qualités d’inventeurs et de grands artisans. Roora