4 le I, 1,7 ,,,r, pnri,,nr f 1-oisi,t, CoupeI nnn r le premier kilomètre en cutod fermé, Reg nautique avaient lié leur gloire à celle d’un 6•les frères Montgolfier à l’origine, puis les frères è nisin. le, frères Fat-titan, les frères Morane, les frères Caudron. les frères Nieuport, les frères Breguet, les frères Ilemied — qui se consacrèrent au dirigeable — sans cflinp14, les frères Wright, d’outre-Atlantique. Voisin et la controverse des frères Wright. Gabriel Voisin, qui fut de 1904 à 1906 l’associé de Blériot, est âgé de soixante-dix-hait ans ; il se targue d’être le plus ancien constructeur du monde. C’est avec un de ses aéroplanes que Farman franchit, le 13 jan-vier 1908 — date essentielle dans l’histoire de l’aviation le premier kilomètre en circuit fermé, s’adjugeant ainsi le prix Deutsch-Archtleacon. Ce grand précurseur, qui alla toujours de l’avant et conçut jusqu’en 1934 des avions et des voitures ;Ms Formes révolutionnaires, ne dirige plus aujourd’hiii ,dan bureau d’études et un atelier installes dans Inl ancien garage, oit il met au point des proton lais de„sit miettes pour l’étranger. Mais il est encore :mime il, l’enthousiasme des jeunes et s’insurge contre fiinjosi ice de nos contemporains à l’égard des iiionnier, tenntinis s 1.ixpericinic il. Wright. le 17 décembre 1903, déchie-IL. ins tapie xi I-.A nierimic comme le premier de huis Irs sels liasiniques. n’eléis qu’une glissade de vol à ■ Làppalà.d SIn. 1111 rail du sommet d’une dune etait pluncur Français Chanute avait expérimenté depuis plusieurs années et sur lequel fut adapté un moteur ; il n’a jamais quitté le sol par ses propres moyens avant 1908 et n’a volé véritablement qu’en France au camp d’Auvours le 8 août’ 908 avec un moteur construit à Paris par la main 13arriquand et Marre.» Pour appuyer sa thèse, so qui fait l’objet de controverses mais qu’il étaye avec de nombreux documents, Gabriel Voisin ajoute : s Il huit iionstater que les Wright ne firent pas école mélique. Ce furent Blériot, Farman, Breguet, Caudron, Morane et moi-même qui mirent patiemment au pond des appareils qui étaient déjà les ébauches des , fut ms. ri, 1919 aucune machine volante aine-ricaine ne prit part à la guerre ; les gr:mds pilotes de l’escadrille La Fayette, eux-menim. nlrt disaient que des avions français. é Et pour conclure, il s’écrie indigné t; El puis enfin, personne n’a le droit d’oublier qu’en octioln. 1890 Clément Ader accomplissait bien avant tous les autres, avec l’Eole, un vol de cinquante mètres au ras du sol… J’ai en mains les affirmations écrites d’un témoin. Caudron, cultivateur, préféra le ciel à la terre. Mené Caudron, eoimne Voisin, s’élève contre une propa-gande qui minimise le rôle de nos pionniers, et contre une politique qui elimine l’un après l’autre les construc-teurs du début. Retiré maintenant à Saint-Cloud, il évoque avec émotion ses premières conquêtes et avec amertume ses derniers efforts. L’émotion, il la doit au souvenir de la ferme familiale de Romiotte, en Picardie, où, avec son frère Gaston, il eut, en 1908, l’idée de construire un aéroplane, lorsque les travaux des champs loi en laissaient le loisir ; ces deux terriens, fils de cultivateur, ne son-geaient qu’à s’arracher au sol dont ils vivaient depuis des générations. Et, sans rien connaître des principes déjà acquis par les Wright, par Blériot, ou par Voisin, ils réinventèrent tout, dans une grange. Avec l’aide d’un menuisier du village, ils conçurent d’abord un planeur que traînait, contrite un cerf volant, 1.1110 jument de la ferme : la fameuse Luciole, bonne trot-teuse, qui fia le premier moteur des Caudron. Puis ils montèrent sur leurs appareils un moteur Anoani de 25 CV qui leur permit, le 15 juillet 1909, de franchir un kilomètre en ligne droite, sous le regard attendri de leur mère, une exquise paysanne, qui les encouragea toujours, les soutint financièrement, et tint à être leur première passagère. La terre servait à la conquête de l’air et la ferme était siinvent amangée par la machine volante », comme le cmistatait, sans regret, le père. Puis furent édifiés Ics …Mers ateliers du Crotoy, en bordure de la plug■•.rt créée l’école de pilo-tage où allaient àllmc fermes plupart des as de la première guerre. I hismiemi, des avions Caudron