A LA GALERIE JACOB Deux radie pot de porce-laine bleu dur à décor fleuri sur pied de bois noir et doré (17.0″ franco la paire). CHEZ JACQUES DAMIOT Coffret-érrimi, en ébène marqueté de cuivre e/ de nacre et décoré d’en, fixé. Signé Scanne. ( t.00n Jra.) CHEZ JACQUES DAMIOT Meuble d’entre-deux en ébène incrusté de porcelaine, garniture de bronze doré, signé de Taban, Putt des meilleurs ébé-comparable, en effet, entre des modèles sculptés à la main parnistef de Se Majesté. ryo.ono fis). les artistes d’autrefois et leur contrefaçon mécanique, à un nombre important d’exemplaires? La mode des crinolines oblige à reléguer les sièges de formes sèches et strictes, en acajou et en palissandre, dont la vogue durait depuis cinquante ans. Et l’on se tourne tout d’abord vers une sorte de néo-Renaissance, plus italienne que française. Ce style-là est l’un de ceux qui s’implanteront pendant toute la durée du règne, dans le cabinet de travail et dans la salle à manger. Tout bureau comportera un meuble à deux corps, sorte de crédence à portes fermantes, dont l’austérité sera atténuée par l’adjonction de figures allégoriques, de chapiteaux, de rin-ceaux, de colonnettes, voire de plaques de porcelaine ou d’émail. Souvent exécuté en ébène, son aspect ne variera guère s’il est fait en chêne, en noyer ou en poirier, puisque ces bois seront noircis au goût du jour. Les salles à manger, en noyer ou en chêne, d’inspiration Renaissance elles aussi, sont solides, massives, abondamment sculptées. Les chambres à coucher, au contraire, adoptent les placages de bois clair, la marqueterie ou tout sim-plement le poirier noirci ; elles se composent quasi immuable-ment d’un lit, d’une armoire à glace, d’une commode plate avec marbre, d’une coiffeuse ou d’une psyché. Les fauteuils, comme la chaise longue au pied du lit, sans bois apparent, sont garnis d’étoffe. Dans le boudoir, quelques petits meubles plus gracieux qu’utiles, en placages d’essences exotiques. Ce sont les salons, éblouissants d’ors et d’un luxe souvent criard, qui donnent le mieux l’idée d’une société où les parvenus abondent. Ornés de meubles de Boulle, surchargés, solennels, ils sont tout aussi volontiers Louis XIII que Louis XIV ou Louis XV. Les sièges à roulettes, agrémentes de bronzes, sont dorés ou noirs et couverts avec des tapisseries, du velours ou de riches soieries. Mais on y fait aussi une large place aux fauteuils crapauds, aux causeuses, aux divans qui existaient déjà sous Louis-Philippe et que l’on pare maintenant de passementerie coûteuse, de franges et de mils… Voici cependant un nouveau venu, le « pouf », sorte de gros tabouret rond à roulettes dont la taille varie selon l’importance de la pièce et dont les pro-portions peuvent s’épanouir jusqu’à celles d’un canapé. 48