tette Marteau, vient d’être entièrement réamé-nagée par les soins du préfet actuel, M. Benedetti. Elle n’était jusqu’alors qu’un édifice faussement pompeux, cachant derrière de lourdes façades un décor ennuyeux. De multiples cloisons en rompaient, intérieurement, l’ordonnance ; le mobilier était disparate ; l’ensemble s’avérait indigne de la plus importante préfecture de France après celle de Paris. Déjà au moment de la visite officielle que M. René Coty, Président de la République, a rendue au Nord il y a deux ans, un effort de rénovation avait été entrepris par M. et le », Bene-detti avec l’accord — car la préfecture est un bâtiment départemental — et l’appui financier du Conseil général ; et c’est lorsque la reine Elizabeth d’Angleterre eut manifesté le désir de s’arrêter à Lille que )’oeuvre fut parachevée. Le vieux bâtiment administratif devint alors un chantier. La préfète, femme de goût, s’institua décoratrice, et fit exécuter les travaux sous sa direction par des artisans locaux. Puis, tapissiers et ébénistes lillois transformèrent les meubles existants pour les adapter au décor nouveau ; Mm » Benedetti y joignit ses propres meubles et des objets personnels. a Il s’agit, disait-elle, d’exploiter d’abord tous les moyens du bord avant d’utiliser au mieux les crédits mis à notre disposition par l’Assemblée départementale. » C’est donc à son ingéniosité que la préfecture doit, aujourd’hui, sa résurrection. Seule une femme pouvait sans doute accomplir le miracle d’insuffler du charme à cette grande bâtisse, et d’en faire une belle demeure dans la tradition française, c’est-à-dire élégante et personnelle, libérée de toute emphase et cependant adaptée aux fastes un peu guindés de la République. Un exemple à suivre… 3 1. Une ebambrernd;enlar…percale glacée à fond blanc orné de moles bleus et roses. et gansée tle tle ;pile bleue, verte ou • .p.er peint à rosaces ; ensemble vert Empire et jaune d’or. rées dans la boiseie dlounflruCA °rendes’ baiessur le jardin d’hiver. p1,0