1. Au cercle « Caisse». Dans cette eueeeà’d:roie u’engion’a?i,tle Hongrois, un France e,,AZ sur une partie. les langues se fo-dent dans le langage universel des échecs, plus sur que l’espéranto. 2. Un cours sur un échiquier géant. Nlazzoni, étudiant en médecine. un des espoirs de la Mune géné-ration e, à sa gauche, Boutenille, eà’C’et’:Inrntket=t?Onnrefe-t=C1;a1CZ:Ire’e=t-. 2. LT E promeneur ouvre la porte de l’arrière-salle d’un café des grands boulevards. Il s’arrête, asphyxié par d’épais nuages de fumée et s’interroge, perplexe, sur le lieu mystérieux où sa curiosité l’a mené. Devant les silhouettes penchées sur de petites tables carrées il pense à quelque rendez-vous d’initiés, à une association d’érudits déchiffrant une langue perdue. Ayant reconnu un cercle d’échecs, le curieux comprend qu’il n’a pas tout à fait tort. Pour ceux qui aiment ce jeu au point de passer plusieurs heures par semaine au cercle Caïssa » (tel est le nom de la nymphe des Échecs, fille de la Renais-sance), les échecs réunissent toutes sortes d’aspirations confuses et de voluptés rares dans le champ clos de 64 cases bicolores que recouvrent 34 pièces d’une bien étrange allure. Savoir y jouer et ne rien savoir. La tète prise dans l’étau de leurs mains, deux joueurs commencent une partie. L’un d’eux s’écrie t, Vous voulez donc me jouer la défense orthodoxe I Y Ce sont là les premiers contacts du néophyte avec » l’Esperant,» des Échecs ». Un vocabulaire technique désigne les » grandes manœuvres u de la partie. Il faut s’y initier pour progresser. Car il est impossible, avec l’intuition seulement, de toujours jouer les meilleurs coups dans des positions qui ont été analysées depuis des siècles. L’amateur qui pratique les échecs pendant ses vacances, aux heures de pluie, avec un vieil oncle, ne peut pas être ce génie infaillible. Trop content de connaître les règles d’un jeu qui lui parais-sait d’abord si compliqué, il ne s’embarrasse pas de théorie et pousse ses pièces au hasard. Il sait bien que le but de la partie est d’acculer le roi dans une situation inextricable où il sera n échec et mat t, que le pion avance de front et prend en biais, le cavalier saute par-dessus les pièces, le fou court en diagonale, et que le rayon d’action de la dame est presque illimité. Mais il ne lui viendra jamais à l’esprit que les échecs sont régis par des lois profondes et logiques. Une partie se prépare comme une bataille. Il faut avoir un plan et l’appliquer au mieux. Les manuels d’échecs lui apprendront cela. Avant de devenir iln joueur de bonne force, et de préparer sa » licence de champion », s’efforcera de saisie et de comprendre l’équivalent des quatre livres d’algèbre et de géométrie qui préparent l’écolier au baccalauréat. Le travail risque de rebuter bien des débutants, mais ceux qui l’entre-prennent ne le regrettent jamais. Ils naviguent alors en grands capi-taines sur la carte des variantes innombrables qui doivent leurs noms soit à la géographie comme n l’Attaque polonaise », la n Défense sicilienne u et le n Partie espagnole », soit à la musique comme le Guico Piano », soit au vocabulaire purement échiquéen comme l’ahurissant » Gambit du Roi » ou la n Défense Ouest-Indienne 11