Aussi bien à l’extérieur qu’a l’Intérieur, Pierre Benoit a joué avec les cou-leurs. Le rouge grenat des volets et des stores, dans la gamme du rose des vieilles tuiles du toit, ponctue les façades toutes blanches et repeintes chaque année (7). Sous l’escalier qui monte du hall à la salle à manger, divan tendu de deux couleurs comme les coussins réversibles (8). Dans l’ancienne cui-sine, devenue une salle à manger intime, on a gardé le vieil évier et son carre-lage. L’ensemble donne une jolie nature morte locale (9). La chambre, au premier étage, est exiguë comme une cabine de bateau, mais trés gaie avec ses tissus à fleurs et son armoire dont les panneaux ont été décorés d’oiseaux (10). C’est dans son bureau, à « Allegria », que Pierre Benoit s’est laissé photographier avec sa femme. Les murs sont tapissés de livres. La table est un meuble ancien régional dont les fines sculptures sont dues à des artisans du pays. Une opaline pour le bouquet de plumes et de crayons, une jolie lampe en verre sacrifient à la mode des bibelots du XIX’ siècle (11). 47