Sainte-Anne à Saint-Nazaire 6. – La pose des huit micros est minutieuse, mais l’ingénieur Kesler a parfaitement réussi son travail. C’est un des résultats surprenants de l’ensemble la qualité de transmission. Tout y gagne, non seulement la musique, mais aussi la voix des prêtres qui reste simple au lieu de se placer une fois pour toutes et de se maintenir avec un peu d’emphase. M. le Curé parle à l’autel ou à la chaire le dernier arrivant, sous le porche, saisit toutes les nuances de sa voix. 7. – L’autel a été dégagé. C’est une pierre mono-lithe blanche de huit tonnes sculptée par Maxime Adam-Tessier sur le thème de la mort de Jésus, le cœur de Jésus, la résurrection et la joie qui éclate. Le plateau de l’autel, à trois marches, sera recouvert de carreaux de grès flammé roux à reflets bleutés. Le sol de l’église est de ciment ; les murs de béton portent la marque visible des planches qui les ont main-tenus ; ils ne recevront ni tableaux ni statues, peut-être des tapisseries. On aperçoit les vitraux de Serge Rezvani (exécutés par Barillet). Ils sont ainsi répartis sur le côté gauche de l’église, autel du Saint-Sacrement entouré de vitraux bas, dans les tons bleus; en face et sur toute la hauteur, un motif très coloré, assez violent ; de chaque côté de l’église dans le sens de la longueur, soulignant les quatre piliers verticaux de ciment, une rangée de longs vitraux traités en camaïeu jaune, rose, mauve, vert, gris, roux, etc. Le plafond est en aluminium ondulé, recouvert de laine de verre (étudié en fonction du froid comme du son). Un chauffage central est prévu. 7.