par l’élan de l’inspiration, par l’aisance de la composition, par la hardiesse lyrique, par l’instinct du grandiose. Il ne me senable pas impossible, devant Luca Giordano, devant Solienène (maintes autres églises de Naples sont décorées par eux) de penser à Tintoret, à Véronèse ; leur descendance est là. Tâchez aussi de dénicher, dans les vieilles entrailles de Naples, l’époustouflante chapelle sépulcrale des princes de Sangri di Sansevero, perdue dans un dédale de picofetti et de calate.’h sont exhibées, cornant i•ii tin écrin, deux perles baroquissimes ; deux sculptures d’une délirante virtuosiii1 : 1111 linnune nu (il Disinganno), tout empêtré d’un grand filet ;ajouré, maille ri maille. dans un seul morceau de marbre ; et une jeune femme (la l’adore) nue aussi. ttils. alti front à l’orteil, entièrement enveloppée d’un voile ou, cette fois, le maitire se rait gaze et mousseline… Ces prouesses de facture et de technique ruleatail ;IIIt eut de l’artisanat que de l’art ; et c’est encore h des artistes-artisans que l’un Mail eusis joujoux de piété que sont les fameuses crèches (dites presepe) où, par centaines,mmense des petites figures, alertement sculptées et fastalcuseineni parées, déroulent dans des paysages de papier mâché et jusqu’à l’étable de la Nativité la caravane des Gois Uages, tandis que, pendus à des fils invisibles. des auges par volées hatteall des ailes dans l’empyrée. D’autres artisans, dans le infime temps, modelaient et émaillaient I jidies porce-laines de Capodimonte. Au-dessus de la ville, dans un jardin foisimitall de chênes verts, ces porcelaines ont leur palais, contemporain de celui de Caseir O… é l.00r■10,, Amicie, un après-midi au beau château de Caserte ; Stendhal n’a pi- de le qualifier de t 1,1S19.11e Son parc à la française — osons le dire Femporte s. tr celui de Versailles par ses larges pentes sylvestres, du soniniel desquelles. jaillit:. d’une forai:in, 00,01r aima Ie, s’épandent, de bassin en 101,,i 0. de ,■101r.■■,, PI vélocus ■•00,, mis .1 — et l’Antiquité ? Est-ee que, sous 1.0r I ■•■• 1000010, ■■■0, 10■• 1,1,011e, les oreilles, il ne reste rien du temps où Naples ‘riait une •. bai fit p0I. I fisse sur la tombe d’une Sirène ?… La tombe Tune Sirène, voilai qui fait I hl:, ■nicie, plus rien de grec à Naples, sinon de belles légendes, 11,010■1,, par de beiaiax ananas dans de beaux endroits… Quant aux ruines isiniain. y a bien, au Patisilippe, la soi-disant tombe de Virgile, et, un peu Les îles de feu 1,01.100t,es ri,,s vestiges de villas, de palais, d’amphithéâtres, etc. Tout cela date des Piani: mireur: quand la (laie de Naples était la mode, comme la Côte d’Azur l’est Capri, trop envahie, conserve son pres- ‘ tige grâce à su beauté naturelle falaises rocheuses, jardins suspendus (ri-contre). Ischia, plus sauvage, a ses sources chaudes, ses plages et son chel-Iran aragonais, mi l’ombre de Murat se heurte au. baionnetles (à droite). eouleues 10