Les villes mortes Plus encore que Pompéi, qu’un paysan qui piochait son champ découvrit en 1748 (ci-dessous), Herculanum pro-duit l’impression de la vie arrêtée. Au-dessus de le tranchée qui donne sur la mer, on a reconstitué le jardin de la villa des Cervi ; et la maison de Neptune et d’Amphitrite garde ses mosaiques d’ une fraîcheur toute marine (à droite). à Rome, à Venise, à toute autre vill d Italie. Cependant, si pareille chance vous était refusée, faites comme mo i siste. point ; laissez faire le temps — c’est un roi d’Italie qui l’a dit : Il Tempo è gentiluonto… — N’abandonnez pas la partie, mois allez, ne serait-ce que pour deux ou trois jours, vous installer aux proche( environs dans l’une de ces bienheureuses résidences qui constellent les 1957, elles sont beaucoup plus près de Naples qu’elles ne l’étaient en 19-1. le trajet Sorrente-Naples doit pouvoir se faire en une toute petite En il n’y a pas que Sorrente pour vous offrir des reposoirs éditai-o- Il ulnaire (alberge Quisisana); Positon° (alberge Sirena); toutefois, adopibe (111111IS pl, par une foule peu sévèrement sélectionnée de peintres, d’écrivains et de rs un s, Positano risque d’être, demain, le Saint-Tropez de la Campanie ; il y il Amalfi(albergo delle Lune) et sa cathédrale lornbardo-romane, très refaite ; il y a Ravello (albergo Paluntbe) et sa sublime villa Rufolo, où Klingsor tient captives les Filles-Fleurs de Parsifal… Il y aaussi —allais-je l’oublier ? Capri, c petite île à la réputation équivoque… s Tout cela, au Levant. Le Ponant est moins bien partagé. Cependant, pour la e relaxation », comme on dit à présent, pensez à la thermale et lamartinienne Ischia ; Porto d’Ischia et Casamiceiola sont pourvus de bons et paisibles albergi. … Entendons-nous bien je ne voudrais point vous laisser croire qu’on ne peut pas séjourner à Naples. Depuis mes difficiles débuts, j’y suis revenu plusieurs fois, et si je ne souhaite point d’y finir mes jours, je m’en éloigne désormais à regret. Pour y loger, éliminez résolument les hôtels sis au cœur de la ville basse : le bruit