MONET – Antibes,ose des fard », de la Safis, 1888, huile sur toile (o m. 74×0 93). 17.500.000 L’Inondation, 5874, huile sur toile (o m. Go Xo m. 735) 8.300.000 MANET – Tête de vieille femme, vers 1856, toile ovale 15.000.000 BOUDIN – Scènes de plage à Trourille, 1864, panneau (o m. 31 x o m. 49) . 13 .800.000 Les crinolines sur la plage de Trourille, panneau parqueté (o m. 19 x m. 33). 9.800. 000 MATISSE – Le Jabot bleu, 1935, huile sur toile (o rn. 36 x o m. 06) 5. zoo .000 VAN DONGEN (Kees) – Les Planches à Deeeo ville, huile sur toile (o m. go x o m. 66). 2.500.000 VUILLARD – La Place Vintimille, vers 1920, peinture à la détrempe (1 mgo m. 775). 3.600.000 Les amateurs et collectionneurs étrangers venus d’Amérique, d’Angleterre, de Suisse, d’Italie, de Belgique, de Hollande, d’Alle-magne se sont disputé les quarante-cinq toiles de la collection de Mrs. Thompson Biddle et les cinquante-cinq tableaux appartenant à divers collectionneurs. Les premiers ont Renoir v La Casbah à Alger ■■, toile de la collection Biddle offerte an Musée du Louvre. totalisé 306 000 000, les seconds, 139 millions 260.000 francs. Parmi les seconds, on notait la présence de quatre œuvres anciennes dont »Un jeune apôtre » (peut-être saint Matthieu) de Ribera, adjugé 3 zoo 000 francs. Le total général des enchères a dépassé 445 millions. Qui dis mieux ? (MM. Durand-Ruel, Dau berville, Epstein, Robert Lebel, experts.) Épilogue de la collection Thompson Biddle. Un Renoir d’Algérie entre au Louvre. La Casbah d’Alger, peinte par Renoir en 18E1, chef-d’œuvre que Monet conserva toute sa vie dans sa chambre et que Mrs. Thompson Biddle devait payer 6o mil-lions, a été offerte à la France par ses héritiers qui sont ses enfants, Mrs. Downey et M. Schulœ. La Cérémonie eut lieu au cours d’une réunion privée à la Galerie Charpentier. M. Bordeneuve, secrétaire d’État aux Arts et Lettres, qui devait recevoir cette toile splendide pour notre pays, la remit à M. Germain Bazin, conservateur en chef du département des peintures au Musée du Louvre. Nos collections nationales possèdent main-tenant, avec en tableau éclatant, une des rares manifestations d’orientalisme dans l’oeuvre de Renoir. VENTES DES 18-20 JUIN Voici les résultats des trois vacations qui devaient avoir lieu les 18 et zo juin à la Galerie Charpentier et dont nous donnions un aperçu dans notre numéro de juin. Le 18 dans la journée. Me:,Ehilippe Couturier vendait un très bel ensemble de tableaux anciens, d’objets d’art, de sièges et meubles du xvine siècle appar-tenant à unmême collectionneur, qui s’en séparait pour cause de départ. Parmi les enchères les plus intéressantes, on notait un prix de hou 000 francs pour un curieux lit à crosses, oeuvre de Nadal sous Louis XV et t 05o oao francs pour une paire de vases formés de porte-pinceaux en biscuit de la Chine d’époque Louis XVI, tandis qu’un beau cartel au chinois d’époque Louis XV partait à 320 000 f (M. Dillée, expert). Va, Clichy v, 0887. Le 18 dans la soirée. bite Libert et Michel Boscher donnaient aux chandelles » leur première 3-ente à la Galerie Charpentier. Celle-ci, composée uniquement de tableaux modernes expertisés par M. Stiebch a atteint 6o millions. Parmi les vedettes, signalons une toile ancienne de Bonnard, un paysage de Paris daté 1901, l’Avenue de Clichy, adjugé 7 tue oeo francs et une feuille de croquis de Cézanne, d’après des membres de sa famille, vendue 1 mou 000 f. Le 20 dans la journée. Me Ader présentait des œuvres du xvine s., à l’exception de tableaux. C’est donc pour des meubles qu’ont été données des sommes importantes. Une très belle armoire d’époque Régence en ancien laque de Chine à décor polychrome et or sur fond noir, petite, peu encombrante et d’une qualité parfaite, s’est vendue 4 500 000 f, un ameublement compose d’une commode et de deux encoignures en laque polychrome et or sur fond noir de la seconde moitié du xviiff siècle 4 zoo 000 francs, et une petite table en marqueterie d’époque Louis XV portant l’estampille de Boudinmillions 70o cou francs (MM. Damidot, Lacoste, Dillée, experts). A l’hôtel Drouot certaines estampes dépassent le demi-million. La collection de M. X… c’est-à-dire plus de 50o estampes très belles des xmo et xxe siècles, vendues pendant trois jours, lm 12, 13 et 14 juin, a réalise près de 20 millions. Cet ensemble, présenté par Me Benoist avec M. et MI. Callao, experts, comprenait la quasi-totalité de l’oeuvre graphique de Camille Pissarro, provenant de la collection person-nelle de l’artiste et de celle de son fils Ludovic-Rodolphe. Il y avait aussi 7z planches de Dunoyer de Segonzac et zo de Toulouse-Lautrec. C’est parmi ces dernières que se trouvait « le clou » de la vente Clownesse asElles (M.. Cha-U-KA-0) de la série a « Elles », superbe épreuve imprimée en couleurs sur papier au filigrane « G. Pellet — T. Lautrec », a été adjugée 60o 000 francs. Elle a laissé loin derrière elle l’estampe la plus chère de Pissarro, Femme vidant une brouette (031 000 francs) et la Ferme à l’aire, de Dunoyer de Segonzac (145 cioo francs). Dernière heure t la collection Wilhelm Weinberg est passée à Londres. Les deux tableaux modernes dont on a le plus parlé ces six derniers mois à Londres et à Paris sont Nature marte aux pommes, de Gauguin, et les Usines de Clichy, de Van Gogh. Cette toile, dont nous vous donnons une photographie, faisait partie de la collec-tion du banquier américain Wilhelm Wein-berg (mort en février dernier), dispersée chez Sotheby à Londres, le io juillet. Van Gogh l’a peinte en 1887, à Paris, près d’un caboulot de E Fourche, à l’angle des avenues de Clichy et de Saint-Ouen. On l’a payée 3r millions de francs. R. WILFIÉLENI. Toulouse-Lautrec e Le Clownesse assise e, estampe en couleurs adjugée hue non francs.