.11 • rVend’e Purre Durmmr, vingt-trois ans Mme du classement Ramai, en 1954, premier en 1956. Vai-queuren simple de Plané. Drobny, Devidson, Roud, qui vient de prendre sarevanche à Wimbledon. Joueur à la fois très brillant et très décevant. Lorsqu’il aura discipliné s m es nerfs et aélioré son service, il deviendra l’une des plus dan: gereuses raquettes mondiales. Robert Maillet: âgé de vingt-sir ans ; il apprit à lire en mime temps qu’a jouer nu tenni. I barn pion de France en 1955 cl 1956, il obtint sa meilleure performance tala, dépens de ictsen dans la coupe Maconeber, à Monte-Carlo. C’est lu faiblesse de son, coup droit qui lui apporta le plus de déception dans les deux batailles de Coupe Dm•is qu’il livra en juin dernier. 36 sente également une volonté commune — cette fameuse obstination crocodile d .,11,1■Mer la victoire en surmontant toutes les lassitudes ,•I p6∎ Il était évidemment tout à fait exceptionnel ds innunir 1.nuur Mime moment sur le même court quatre joueurs, 1,1,1 ■I1N. meilleures « raquettes » mondiales. Cela repré-,a•n la il Vrnn,e un gage de succès à peu près certain dans tous luurnnis inlernationaux. Cette sécurité portait en elle-même sa. ,1,1111.1, p.•rsounalité et le talent des e mousquetaires g stirnu-lai,gt el 61.,11.1-ni■-t❑ à la fois ceux des jeunes recrues. Un Christian Bolgsua. nu ululer Alcrl in ne firent sûrement pas la carrière qu’ils aura leur dG rdur.n papa.qu’ils végétaient dans l’ombre de leurs aimés ; et on m• saura. .11 Mir, reproche à ces dentiers. Qu’on se rappelle le .1.• 11, ra hi, in à -Fred Perry en cette année 1933 où la coula• allait Hanallir Pendant deux sets on crut que le ramili• dépositaire des espérances françaises allait terrasser le colosse britannique. Ce qui eût été réconfortant mais injuste. Ce jour-là, tout à l’amertume de la défaite, on ne songea pas que c’étaient le style, les méthodes, l’art et la manière de nos joueurs qui étaient en cause. Car le tennis avait évolué de sport de finesse il était devenu sport de force, et seuls les dons acrobatiques d’un Borotra permirent de supposer longtemps que l’ère du tennis purement réfléchi n’était pas révolue. Australiens et Américains imposèrent dès lors la suprématie du muscle ; la France continua comme par le passé à croire en l’infailli-bilité de la virtuosité. Marcel Bernard fut peut êtreun des joueurs les plus subtils et les plus élégants de sa génération ses balles filaient moelleuses le long des couloirs, s’amortissaient doucement sur la ligne de fond ou venaient mourir à quelques centimètres au delà du filet. Sa démonstration était étourdissante jusqu’à l’instant où cette balle revenait avec trop de violence pour qu’il pût totalement la contrôler. Il y eut ainsi un match mémorable au Tennis Club de Genève, où Von Cllramm, après deux sets de désarroi, vint à bout de notre représen-tant en imposant une cadence ultra-rapide et en instaurant le règne de la violence.