Au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris LES PREMIERS RÔLES DE DE .N.1. A .1. .N L` 1!r avril 1784, le baron de Breteuil, ministre de la maison du Roi, fondait le Conservatoire royal de chant et de déclamation. Cette institution allait survivre à tous les régimes, à toutes les querelles, à tous lés échafauds. La Convention elle-même, dont l’idéal était de ne rien conserver du passé, épargna le Conservatoire ; les Muses fléchirent les rabatteurs du docteur Guillotin. Elles jugèrent prudent toutefois de modifier leur domicile et leur raison sociale, et elles se réfugièrent dans l’École gratuite de musique de la Garde nationale parisienne, que dirigeait alors le capitaine d’état-major Bernard Sarette. Euterpe, Thalie et Melpomène entraient à la caserne. L’école de Bernard Surette réunissait soixante-dix artistes du corps de musique, qui devaient éduquer cent vingt élèves, tous fils de gardes nationaux. Les effectifs de ces apprentis musiciens furent portés à six cents, et leur bataillon fut cantonné rue Saint-Joseph. Le 3 août 1795, l’établissement fut baptisé Conservatoire de musique, et Sarette en fut nominé directeur, assisté de cinq inspecteurs : Méhul, Grétry, Lesueur, Cherubini et Gossec, animateur de l’ancien Conservatoire royal. En 1822, Cherubini prit la tête de l’école, qui, à la faveur de la Restauration, retrouva son ancien nom de Conservatoire royal de musique et de déclamation. Empire et Républiques allaient désormais se contenter de qualifier la maison » impériale », « républicaine » ou » nationale », sans en changer la structure. Auber,pee de temps perdu Igen! Simon n’a oae encore franc; le seuil du vestibule pue delà d donne des conseils au> élèves de sa classe pui nessiegent W. Même entre deux cours. les s comédiens 7perJ. tue ‘