Construit dans la seconde moitié du XVIIIr siècle. le château eré%nlge,’,1,s.ealrert.eeze„an’I’orr=rer=tererd est né à Paris, d’un père urêtien et d’une mère normande. Il drrs’es ‘an%usv,71,4J<1.■ feesamteJozcov:IM contra lomLe, dans le petit cimetière re village. <,',.'ari:tetnoCrae par ses fermiers, le cette ier,so,,. Entre tous les lei Jescusleon a traités tl r s cette maison, on distingue LA première fois qu'il me fut donné de rencontrer, dans la librairie d'Adrienne Monnier, L l'homme au manteau de pèlerin, je ne le connaissais que par « l'Immoraliste » et l'on m'avait mis en garde contre lui. De prime abord, son regard noir, son air guindé, sa voix même, si bien disante, pouvaient déplaire. Il déplut au lointain jeune homme que j'évoque ici. Les rencontres suivantes n'eurent jamais tout à fait raison de cet éloignement. Peut-être en fut-il mieux ainsi. N'ayant pas subi l'influence vivante d'André Gide, ayant même partagé, sur certains points, le sentiment de ses adversaires, je mesure mieux le chemin qu'il nous a fait parcourir. Il a suffi de moins de vingt ans, avec l'élargissement qu'entraînent les guerres, pour convertir l'immoraliste en moraliste. Tout ce qu'on lui reprochait, en somme, assure sa pérennité. Par les traits mêmes qui l'apparentent à Montaigne, la soif d'instruction et l'intérêt de la vie, le respect de la vérité, la recherche, l'incertitude, il a renouvelé l'homme général. Ce n'est pas sa moindre victoire que d'avoir fondu dans l'harmonie une dissonance intime. S'étant senti assez tôt différent des autres, il s'est appliqué às'en distinguer de plus en plus. Sa leçon tiendrait en peu de mots « Ne m'imite pas ; mais que mes luttes aident à ta propre délivrance. N'aie pas peur de toi. Tu dois t'accepter tout entier pour te perfectionner tout entier. L'uniformité n'est pas dans la nature. Tu ne prendras un sens universel que par ta singularité. Au reste, tu n'apprendras comment tu dois vivre qu'en vivant. » Je soupçonne un grand poète huguenot d'avoir été son premier guide. Même s'il n'a pas lu de bonne heure Agrippa d'Aubigné, quelques vers des « Tragiques », mis en tête des « Fleurs du Mal », l'ont certainement aiguillé. Voici ces vers, qui peuvent tout aussi bien servir d'exergue à l'ceuvre de Gide, autant que Baudelaire, moraliste à rebours On dit qu'il faut couler les exécrables choses Dans le puits de l'oubli et au sépulchre encloses, Et que par les escrits le mal ressuscité Infectera les mœurs de lu postérité; Mais le vice n'a point pour mère la science, Et la vertu n'est pas fille de l'ignorance. Une note au « Traité du Narcisse » dit expressément ; « Tout doit être manifesté, même les plus funestes choses. » Et le « Narcisse » est un écrit de jeunesse. Partant de là, les philosophes ont conclu avec raison que Gide remplace une morale par une exigence. Est-il nécessaire de rappeler que cette exigence ne fut longtemps considérée que comme un déportement ? Certes, le « Journal » ne nous cache rien ; les dernières années sont même entachées de complaisance ; mais nous y voyons le plus souvent un homme contrôler ses défauts ou dénombrer ses ridicules et prodiguer les aveux pénibles à seule fin d'y trouver