AIR DE CHASSE Cadeaux et bibelots de chasse et de campagne 8, rue des Saints-Pères Paris Lit. 65-68 • Chenets XIX, s. 12.000 fus la prisa L. MIRO Expert près le Tribunal Civil de la Seine 15, rue Laffitte, Paris – 9e – Pro. 58-59 Spécialité de TIMBRES rares et classiques et de pièces de qualité de tous les pays • Achat de collections aux plus hauts prix Organisation de VENTES sur OFFRES DISQUES CLASSIQUES ET CONTEMPORAINS PATTIE.MARCONI, encouragé par son succès, poursuit la publication de s série luxe-standard, hommage mérité à de grands disparus. Voici d’abord e l’intégrale »,COMME on dit aujourd’hui dans le monde du disque, des Sonates pour piano et violon de Beethoven qui, mirs l’archet souverain de Fritz Kreisler et avec le digne partenaire qu’est Franc Rupp, constitue un document de premier ordre pour les interprètes actuels. Son brillant confrère, David Oistralh, dûment secondé par l’orchestre Philharmonie de Londres, doit être loué pour nous avoir rendu la Symphonie espagnole d’Edouard Lalo, sans la empreizsiim aussi traditionnelle qu’injustifiable du charmant intermezzo. Cela seul suffirait à garantir à cette gravure une place de choix dans les discothèques. J’en dirai autant pour le repiquage opportun du Concerto pour piano de Schumann et des l’evintions siemphoniques de César Frani*, avec un protagoniste de la maîtrise du regretté Yves Nat, pour leu premier et troisième Concertos de Saint-Saëns, qui ne valent pas évidemment les trois autres, mais méritent tout de même d’être tirés de l’oubli mus les doigts étincelants d’une Jeanne-Marie Darré, pour le Troisième Concerto de Rachmaninoff, on Emile Guillels trouva l’occasion de mettre en lumière sa fougue et son éclatante virtuosité. Sans oublier quatre Concerti pour cordes de Pergolèse par les I musici, je cite à l’honneur le disque adossant, si j’ose ainsi parler, ln Première Symphonie, de Beethoven, enfin jouée selon son véritable esprit et non e mozartisée avec xcès, et la deuxième ouverture de Léonore, si généralement annonciatrice, SOUS la baguette, hélas I irremplaçable aujourd’hui, du Vienne. artiste que fut Wilhelm Furtwaengler, avec la Philharmonie de Vienne. De son raté, l’Orchestre national de la radio française, dirigé par Charles Bruck, accouple la Troisième Symphonie, qui n’est Pas, àmon sens, la meilleure, et l’Ouverture op. 42, plus accessible à l’auditeur moyen, de Serge Prokofiev. Citons encore /a Suite d’orchestre, tirée par Janacek de mn délicieux Renard rusé, qui rient de triompher au théàtre Sarah-Bernhardt, ‘,ifs, avec le jeune chef André Vandernan et notre orchestre du Conservatoire, la Première Sérénade de Brahms Tonte n signalant aux amateurs la parution, chez Cetra, de toute une série d’opéras italiens célèbres, rie Bellini à Puccini, à des conditions avantageuses, M vous recommande, chez Decca, une belle gravure de la tnonumentalà Cinquième Symphonie, d’Anion Bruckner, et des fragments orchestraux du Crépuscule des Dieux, par Hans Knammrtsbuch et l’or-chestre de Vienne. Chez R. C. A., avec un autre flot d’opéras italiens, an disque un peu hétéroclite rassemblant le Poème de Chausson, le Rondo apriccioso de Saint-Saëns et des fragments de Roméo et Juliette de Berlioz, par David Oistrakh, Charles Munch et l’orchestre de Boston. ‘Fin,s hors de pair deux émouvants legs d’Arturo Toscanini, vraitnent dignes de son génie d’interprète et du soin méticuleux avec lequel il surveillait ses enregistrements. Le pretnier nous rend les bruissantes Fontaines et les généreux Pins de Rome, de Respighi, das la vérité de leur esprit. Le second noua fait revivre rie façon saisissante les mille jeux ois se complut la maîtrise de Richard Strauss dans son Don Quichotte, pour conclure sur e page magnifique oit s’épanouit le beau son de violoncelle du soliste un Franz Miller. Chez Ducretet-Thomson, retenons le Deuxième Concerto de piano, avec comme soliste l’excellente Geneviève Joy, et les Miniatures persanes, oit le compositeur iranien A. Hossein montre ses pouvoirs évocateurs, la dynamique Symphonie pour cordes et le Concerto de camera, d’Arthur Honegger, par l’orchistre du Sud West Funk dirigé par Ernest Bour, et, avec les Corps glorieux. la suite des œuvres complètes d’orgue d’Olivier Memisen présentée par l’auteur, est-il besoin de le dire, de la façon la plus adéquate. Chez Philips, voici une très intéressante gravure de deux scènes impor-tantes de l’Antigone, de Carl Orff, déjà notoire outre-Rhin et trop peu connue ehez nous, avec des interprètes tels que Christel Colts, Hermann Uhde, Joseph Greindl, les chœurs et l’orchestre rie l’Opéra de Vienne, la Neuvième Symphonie de Bruckner, propice aux solides qualités de l’orchestre hollandais de Concertgebouw et de mn chef Edouard van Beintun puis, dans la pratique collection des Classiques pour tous, la Mer et Mérita de Debussy, par Mitropoulos et Ormandy, des Danses et Goyeseou de Granados, par Edouard del Pueyo, dont le sort est assuré, ainsi que celui du dernier ill.-pi, de la musique de piano de Debussy Robert Casadesus avec Les Préludes et Chi!drens corner. De son enté, Deutsche Grattimophon poursuit sa collection d’extraits wagnériens avee des fragments de 7’annhu, aer, de la Valkyrie et du Crépuscule des Dieux où, secondées par l’orchestre wurtembergois de Ferdinand Leitner, les belles voix de Léonie Rymnek, de Wolfganey Wiralg.sin, de Joseph Cusiitull s’épandent largement. Je veux y ajouter en élégants petits disques des fragments des Saisons de Haydn, par des effectifs berlinois qualifies, dirigés par Ferenc Frics, et de, Motels religieux. d’Hindemith, de belle et sobre tenue, confiés- au lumineux soprano d’Irmgard Seefried. Autre disque de chant méritant mention spéciale, aux Discophiles francais, comme toujours soucieux rie la qualité de leur présentation les Chants et Danses de la Mort et l’impression-nant .Sans .Soleil rie Moui.,,orgski, dont Robert Tisse et Walter Bold Amettent en valeur toute la portée poétique. u Chant du Monde, Pierre Berbizet nous donne avec sa musicalité coutumière quelques Pages célèbres rie Liszt. Erato s’honore en fixant sur la cire dans les meilleures conditions le Te Deum. d’Esprit Blanchard, cn ries plus grands musiciens religieux du xvue siècle, trois œuvres d’or-hestre de Chevalier de Saint-Georges, de Guérin et de Bertheattme, contemporains de Mozart ; puis, un charmant, disque vocal contempo-rain dit à l’ensemble Jean-Paul Kmder, réunissant le Noël de Debussy, la ■Ilesse basse, le Ruisseau de Fauré, le Aladrigal aux Muses de Roussel, /a Ronde des fées de Pierné. Enfin, chez Vega, le Premier Concerto pour piano de Beethoven, où le jeune pianiste Baldira Skoda montre ses dons, le Deuxième Trio de Schubert, généreux et un peu prolixe, avec Jean Fournier, Antonin Janigro et le même Baldira Skoda, et vingt-quatre Préludes pour piano de Eabalewski, bien écrits sinon très personnels, que Nadia Heisenberg joue en virtuose accomplie. La dramatique Symphonie n° a de Chosta-kowitch, remarquablement traduite mu Arthur Rodzinski, et le Bal Masqué de Francis Poulenc, sa sent distillé par Pierre Berner, sit l’autour, complètent un substantiel erpoi. GUSTAVE SAUVES/MIE PLAISIR TE MUSC