qui a tué Harry ?, je ne l’ai reconnue ni physi-quement (brou de noix oblige) ni à son jeu! En résumé, un excellent spectacle à la portée des enfants et même des adultes, à la condi-=cil…ceux-ci ne se montrent pas trop L’ODYSSÉE DE CHARLES LINDBERGH (B) Page américaine d’histoire, en couleurs et cinémascope. — CADRE – Divers lieux d’Amérique, Le Bourget et la carlingue du Spirit of Saint Louis. Sui .c – Le raid histo- rique de Lindbergh, sa préparation et son apothéose. Ri uiinneiou – MB Wilder d’une grande adresse et d’un beau dépouil-lement. IN rEEERETATION – lame, Stewart porte pratiquement seul le film sur ses épaules, avec une remarquable nonchalance terne ! NOTE -Simplicité, dépouillement, fidélité à la vérité historique sont les principales qualités de ce film, consacré à cl’ des grands épisodes de l’histoire d; l’air. Grande habileté aussi pour nous rendre sensibles l’angoisse intime du taciturne Lindbergh et pour nous confiner avec lui dans sa minuscule carlingue. La réception faite par cinq mille figurants dans Aria/sin- b-niline, James Stewart succède à Lindbergh à bord d’une des /rois copies â Spirit of Saint Louis faites pour te film de plia du milliard ! (Odyssée de Ch. Lindbergh.) un Bourget reconstitué à Guyancourt dans sa forme de 1927 est d’une ampleur impres-sionnante ! LE FAISEUR DE PLUIE (B). Comédie sentimentale américaine, en couleurs et vistavision. — CADRE – Région des U. S. A. désolée par la sécheresse. Som; – Un char-latan poète tient sous son charme un hon-nête fermier, lui soutire zoo dollars pour faire tomber la pluie, prend en pitié une vieille fille que le célibat consume, la… console… lui trouve un mati et finit même… par faire tomber la pluie ! ReuLinaTioN -Anthony agréable. IffodonoirAuffiN – Catharine Ilepburn prodigieuse dans un rôle ingrat ; Suer Lancaster de l’élégance dans la fantaisie farfelue ; Prud’homme, Holliman excellents. Noue – Quand les Américains, gent positive par excellence, se lancent dans la poésie fantaisiste, ça va loin I Ça va même jusqu’à friser l’absurde ! Heureusement, une actrice de la classe de Catharine Hepburn fait des miracles, grâce à son jeu prodigieusement nuaé, où la vigueur s’allie à l’intelligence et à nc la sensi-bilité. LES TROIS FONT LA PAIRE (A). Comé-die francaise de Sacha Guitry. — CADRE -Divers lie. de Paris, dont la P. J. Sof. -Des inconvénients et des avantages qu’il y a à avoir un frère jumeau plus un sosie quand vous êtes accusé d’assassinat. REAL.ATION – Duhour simplette mais pas mauvaise. INTERERETATION – Équipe aumieux de sa forme et quelle forme Michel Simon, Sophie Desmarets, Darry Couvi ! NOTE -Un début assez piquant, un dénouement alambiqué ; entre les deux, un festival nient typique, Ca/hm-Me I lepinow risque vouée désormais aux pauvres Iveille s filles que le célibat ronsieme ! (Let Faiseur de pluie.) /l’interprétation, ce qui situe bien ce spec-tacle pour ce qu’il est un filin d’acteurs ! Un vrai régal, sous ce rapport, croyez-moi ! SÉNÉCHAL LE MAGNIFIQUE (A). Comédie fantaisiste française. — CADRE – Milieux théâtraux de Paris. Sof. – Chasse aux rôles faite par un médiocre acteur de tournées de second ordre. Les aventures abracadabrantes qui s’ensuivent. REALISATIOO – Bnyer amusante, bon enfant. INTERERETA’rtoN – Fernandel son personnage cornique habi-tuel ; Nadia Gray, Annontel, Chamarat, etc. bien. NOTE – Bouffonnerie à laquelle on peut rire, sourire ou pleurer selon les tempéra-àents. Effets vus, revus, prévus mais tout fait sûrs. Fernandel a l’assurance du vieux routier qui a déjà joué ce rôle cent fois. Gag vraiment drôle celui où il entre en scène complètement aphone et s’incruste, au grand désespoir de ses partenaires, qui ne peuvent sen débarrasser! SAIT-ON JAMAIS… (A). Mélodrame franco-italien, en couleurs et cinémascope. —CADRE – Venise. SUJET – Deux greluchons et un barbon se disputent les faveurs d’une petite femme, d’où coup de poignard pour l’un, plongeon mortel pour l’autre, paix et prospérité pour ceux des amoureux qui survive. .REAOSUEION – Vadirn sens très aigu de la composition et du cadrage des images. INTENERETAT1ON – Bonne équipe, consciencieuse nuis sans flamme Françoise Arnoul, l lasse, Hossein, Marquand, Fabrizzi. Noxi; – Sombre affaire, allant à terme à travers une cascade d’épisodes laborieusement rocambolesques. La beauté des images et du cadre rachète bien des choses, heureusement ! Les dernières scènes (poursuite sur les ioits) sont remarquable-Lm pan), ,pb aii,!ai re sur les toits de Venise (entre Marquand (entre ciel et terre) et Hossein ans la laguneou supposé tel). C’est le gram’ moment film ! (Salam jamais…) ment prises et font passer un frisson de quai. ! Ce qui confirme que Vadim-réali-sateur est très supérieur à Vadim-scénariste ! (A) Adultes seulement. (11) Toutes personnes. BIBLIOGRAPHIE CINÉMATOGRAPHIQUE PRÉSENCES CONTEMPORAINES (CINÉMA) par Pierre Leprohon (Nouvelles Editions Debresse) analyses critiques, documen-taires et andotiques de Pceuvre et de la ec personnalité de tous nos grands réalisateurs contemporains. Travail captivant par la sagacité de l’étude et la richesse des sources.