2. 3. Ce petit temple est une chambre sourde, tapissée avec de le laine de verre. On n’tend pas le plus petit bruity en , et il parait ou’on y deviendrait ‘sue ra’l eeeerl études r les ,,,,9- trOr/reenUlerler »le et ne reçoivent aucun écho. Le monde électronique réclame un nombre croissant d’ingénieurs, et les grandes écoles françaises viennent en tête des demandes. La plus récente de ces écoles forme les maîtres de demain. III L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS TCLÉCONINIUNICATIONS le mot, promis il une fortune internationale, fut créé par un Édouard membre de l’Académie français, Édouard lâstaunié. Mais l’homme de lettres était aussi un homme de sciences poly-technicien, ingénieur des P. T. T. et directeur de l’École Professionnelle Supérieure des Postes et Télégraphes, qui devait devenir en 194.x l’Ecolc Nationale Supérieure des Télécommunications. Édouard Estaunié marquait ainsi que les élèves n’étaient pas seulement destinés à fournir des cadres supérieurs aux P. T. T. Bien avant la der-nière guerre, l’école ouvrait à ses futurs ingénieurs des horizons multiples sur les différents plans de la recherche, l’exploi-tation ou l’industrie. La uience de l’élec-tronique surpassant aujourd’hui celle de l’électricité, ces horizons sont devenus sans limites. Il ne s’agit plus, en effet, d’utiliser seulement le courant électrique, constiiiii-comme on le sait par une prodigieuse migra tion de minuscules grains d’électricité, mais d’exploiter l’électron libre, de le domestiquer et de lui confier, parallèlement aux redou-tables missions de la Défense nationale, le soin de commander le mise en marche des usines, de résoudre des équations transcen-dantes, de radioguider les avions, d’assurer les liaisons radio-électriques, et tant d’autres tâches qui vont des plus humbles applica-tions ménagères aux servo-mécanismes