Pl., (1 SUR LE CHEMIN DES VACANCES Le Cantal Le lait de ers magnifiques bêtes produit le DE BASALTE ET DE LAVE fromage de Cantal si apprécié des gourmets et dont vous trouverez plus loin la recette. ole PARIS IIATI:AI A arroge de ger, arroge de glerège. barrageo_ de ‘Aigle MAURIAC 4 ClIATEAC ‘ANJONY IOURNEM RE SICernin ■•■••101,10″, St.Cirqu…. ver ClIATEAll* DE PESTE1L en.= 15 RAT RY UNE des premières routes du pays mène au château de Val, ancien nid d’aigle tout surpris de se mirer dans un lac créé par la IV° République. C’est par ee contraste entre le moyen âge et les prodiges modernes qu’il convient d’aborder le Cantal. En effet, pour construire ce château, la famille d’Estaing avait choisi un piton de granit qui surplombait de plus de cent mètres les gorges de la rivière. La création du magnifique barrage de Bort, quelques kilomètres plus loin, porta l’eau au pied des tours, et ces tours cinq fois séculaires sont les seuls vestiges de la vallée engloutie. Plus vieille encore, puisqu’elle date du xie siècle, l’église de Lanobre montre ce que la sculpture romane a de meilleur en Auvergne ses chapiteaux, d’une simplicité aussi puissante qu’expressive, nous parlent le langage d’aujourd’hui. Longtemps connue pour ses « orgues o gigantesques, colonnes de basalte dressées sur un panorama immense, Bort est devenue, dans notre monde dé chiffres, le barrage qui retient dix fois plus d’eau que le célèbre Génissiat. Après avoir brassé les turbines de Bort, cette eau recommence son travail, avec une puissance accrue, à Marèges, à l’Aigle et à Chastang, pour soutenir, en plus de l’économie régionale, une grande partie de celle de Paris, grâce aux longues lignes à très haute tension. Arrêtez-vous un moment pour contempler cette œuvre de titans et voir l’intérieur de la centrale de Marèges. Vous poursuivrez votre route de gorges en plateaux, à travers une région qui reste des plus sauvages, jusqu’à Mauriac, où rayonne une très belle basilique du air siècle. Des animaux presque vivants se poursuivent sur les voussures de sa porte romane, reléguant personnages et chimères sur les corbeaux extérieurs du chevet. Salers vient ensuite, si médiévale d’aspect avec ses remparts, ses maisons à tourelles construites en pierre de lave rouge foncé, sa belle place et les rues qui l’encerclent, toute serrée comme pour repousser les nombreux brigands qui l’assaillaient jadis. Tournée vers la Dordogne, comme Mauriac, elle est le dernier point de civilisation sur le chemin qui grimpe au sommet du Puy Mary. Surprenante transition entre la vallée verte de la Maronne, qui défile sous le piton de Salers, et ce dôme absolument nu d’où l’on embrasse une si vaste étendue de crêtes et de plateaux également nus, Partout la lave, partout le basalte. Mais une sorte d’équilibre règne sur les flancs du vieux volcan les sillons creusés par les eaux diluviennes forment les rayons d’une étoile dont il est le centre éteint. Vous supposez bien que le chaos qui a secoué cette région eut son reten-tissement dans l’histoire des hommes.