un trait d’orgueil et d’effacement à la fois, qui nous éclairera sur la formation collec-tive du rire : dans son désenchantement, Dranem avait conscience qu’il avait au moins transmis quelque chose, depuis qu’il avait vu ses chaussures aux pieds de Charlot. LES LIMITES DU RIRE Qu’a-t-il manqué à Georges Feydeau pour être l’égal des plus grands ? Nous touchons ici aux limites du rire. Son exploitation méthodique s’accomplit au détriment de la vérité. Car ta vraisemblance n’est pas la vertu du vaudeville, même supérieur. Feydeau se bornait à faire triompher la logique dans l’absurde. Il existe cependant dans son œuvre cinq pièces en un acte qui mettent en scène la même femme et qui, par l’observation de cette femme, ajoutent un type au répertoire. La célèbre définition du rire par Bergson s’applique exactement à ce théâtre, dont elle est contemporaine : « du mécanique plaqué sur le vivant ». Pour provoquer cette réaction d’automate, Feydeau demeure sans rival. Sa principale recette nous a été transmise par Tristan Bernard : « Quand j’écris une pièce, et quand je m’aperçois que deux personnages ne doivent pas se rencontrer, je les mets en présence. » Il estimait aussi que le vaudeville est une tragédie retournée : « Vous prenez la situation la plus affreuse qui soit, et vous en dégager le côté burlesque. » 14 RAIMU. Celte sévérité qui faisait rire. ce masque d’une autorité toute romaine, ce cou puissant que le toléra congestionnait et cette bonté oui avait honte d. a tere’» alpur=ebouarrs, onl a donner le mieux sa mesure. URRAN ET LÉO CAMPION. L’opérette le plue longtemps affichée entre les deux guerres, « Phi-Phi avait été créée par Urban (1), d’un comique très fin jusque dans la charge. Léo Campion qui lui suc@tle Certuert’% javrge deSo=.