àtravers ouater sierl es Tel fia le thème de la soirée oreenisëe par Mme Amédée Ponceau, à la Galerie Devéche, le 17 mai, sous le présidence de Robert Kemp, de l’Académie française. L’histoire des salons, du xvne siècle ànos jours, fut successivement évoquée en de rapides mais brillantes allocutions par Antoine Adam, professeur à la Sorbonne, Roger Caillois, Jacques Madaule, Christian Murciaux, Edmée de La Rochefoucauld, Vera Korène et Laure Risse. Avant PFxposilion i.ern.ionale de Bruxelles. Ise 15 mai, s le Demi-Siècle e avait organisé à la tour Eiffel un dîner en l’honneur du baron Moens de Fernig, commissaire général du gouvernement belge à l’Exposition uni-verselle internationale de a Bruxelles 1958 s, et auquel assistait S. E. le baron Guillaume, ambassadeur de Belgique. A l’issue de ce dîner, M. Lebat, président du club, M. Léon Barety, président du bureau international des Expositions, et M. Misent de Fernig parlèrent de la future exposition qui déve-loppera le thème «Bilan du monde pour un monde plus humain h Deux expositions de médailles. A l’occasion du 78 Congrès de la Fédération internationale des éditeurs de médailles, que préside depuis vingt ans M. André Asthme-Bertrand, deux importantes expositions ont été organisées, l’une au Cabinet des Médailles (Bibliothèque Nationale) par M. Babelon, et groupant les effigies et portraits depuis vingt siècles, l’autre dans l’hôtel de la Monnaie, par les soins de la Fédération, et réunissant les ccuvres des médailleurs de vingt-quatre nations. Comme le constate M. Julien Cain, administrateur général de la Bibliothèque Nationale, dans la préface du catalogue, ■i les médailles, ces témoins des civilisations les plus diverses, ont survécu plus longtemps que les plus puissants monu-ments, grâce à leurs dimensions mêmes et à la matière dont ils sont faits. Ils donnent à l’histoire son support le plus vrai. s Au Musée municipal de Limoges. Du zz juin au Io septembre, a lieu au Musée municipal de Limoges, place de la Cathédrale, une exposition de tapisseries d’Aubusson signées Adam, André, Gou-raud, Dufy, lunes, Gromaire, Mien, Kan-dinsky, Le Corbusier, Lurçat, Matégot, Miro, Mortensen, Picart Le Doux, Prassi-nos, Dom Robert, Saint-Saëns, Tourlière. L’exposition J. Leleu. J. Leleu a, comme chaque année, organisé une exposition dans sein bétel de l’avenue Franklin-Roosevelt. Il s’est attaché à montrer de nouveaux meubles dont l’esprit répond, pense-t-il, à un besoin e celui de sortir de la pauvreté et de l’uniformité des produc-tions internationales pour maintenir la primauté de la création et de la qualité françaises. L a demandé, en outre, à quelques artistes, Cavaillès, Chapelain-Midy, Hilaire, Picart Le Doux et Souverbie, des cartons originaux pour l’impression sur tissus de panneaux muraux. Un ensemble de classe. Son et lumière. Le Syndicat d’initiative d’Abbeville a monté pourquelques soirs un sctacle son et lumièrqe e au charmant chàtepeau de Bagatelle, que possède, dans la Somme, notre colla-borateur Jacques de Wally, auquel tant de nos lecteurs ont demandé des conseils pour leurs jardins s. Le gala de la Couture. 2.4 mai dernier la Chambre syndicale de la Couture parisienne a, comme chaque année, donné son gala. Pour accueillir ses invités elle avait choisi le cadre du théâtre des Champs-Élysées et offert un programme chorégraphique des plus choisis avec le concours de Lyane Daydé et Michel Renault, danseurs étoiles de l’Opéra, de Jacques Chazot, de l’Opéra-Comique, et du London’s Festival Ballet. Mais l’événement le plus attendu fut le défilé présenté par la haute couture pari-sienne. Une brillante inauguration. Le s juin dernier, M. Henri Hénault, prési-dent directeur général de Synergie, a donné ue réception pour inaugurer ses nouveaux bunreaux de la rue de Courcelles. Due à Fred de Cabrol, la décoration, très moderne et de grand goût, a provoqué l’admiration du Tout-Paris des affaires, de la presse et de la publicité. Nous adressons à M. Henri Hénault toutes nos félicitations pour cette magnifique instal-lation, parfaitement adaptée à l’activité crois-sante de l’une des plus importantes agences de propagande. Babel à Cognac. Des représentants de presque toutes les nations d’Europe se sont retrouvés à Cognac, sur le domaine de Rémy Martin autour d’un tapis vert tout d’abord (car ces visi-teurs étaient les concessionnaires de la marque à l’étranger) ; autour d’une table copieusement servie ensuite, dans la pro-priété de M. Renaud, président de la société ; dans les chais, enfin, parmi les alignements de fûts où vieillit le précieux alcool. En cet aréopage international, aucun désac-cord… L’union fut réalisée autour d’un cognac dont le none fait rayonner à l’étran-ger un grand artisanat français. Le Pavillon db bois à la Foire de Paris. A la Foire de Paris. Le bois, qui tient une grande place dans l’économie française (la forés couvre millions d’hectares sur le territoire métro-politain), se devait de figurer à la Foire de Paris. I:architecte J.-H. Le Même conçut un pavillon occupant une surface de bon mètres carrés et démontrant toutes les possibilités d’un matériau qui s’adapte aux techniques nouvelles. A l’intérieur figurait tout ce que le bois permet de réaliser, depuis le meuble, l’objet usuel, l’instrument de musique, jusqu’au canoe et à l’aile de pla-neur un panorama qui embrasse à la fois les domaines agricole, industriel et commercial. Orgues de cristal. En mars 1956, les premiers dans la presse française, nous rendions compte des créa-tions de François Baschet, qui venait de mettre au point de nouveaux instruments de musique. Il n’a pas cessé depuis de travailler et de perfectionner ses découvertes, en colla-boration avec le compositeur Jacques Lasry, sur le thème z A époque nouvelle, instru-ments nouveaux s. Au cours d’une série de concerts donnés à la Cave à Musique, en juin, le public a pu se familiariser avec des sonorités inhabituelles. Jacques Lasry a écrit des œuvres originales, qu’il interprète lui-même pour l’instant-, mais il envisage de former des adeptes, et beaucoup de jeunes s’intéressent déjà à des instruments capables de reproduire aussi certaines pièces clas-siques écrites pour le piano, le clavecin et les orgues. Nous sommes heureux d’enre-gistrer les progrès d’une équipe à la recherche de nouveautés et qui aborde d’autant mieux l’avant-garde qu’elle possède une solide for-mation classique. Le sm de Bourgogne au ‘antan. .r l’occasion du voyage à Rome du prési-dent Coty qui est chevalier du Tastevin depuis 1947, le grand Conseil de la Confré-rie a décidé de renouer avec le Saint-Siège les liens d’une tradition vieille de six siècles, et de faire à Sa Sainteté Pie XII l’hommage d’une pièce de Clos Vougeot. La coutume d’envoyer au Vatican un nombre appré-ciable de barriques était née au xive siècle. Au Pavillon WArmenonville. A la fin du mois de mai, M. et 61.6 Georges Biancheri avaieiT invité tous leurs amis, qui sont nombreux à Paris, ainsi que la presse à inaugurer le nouveau décor dans lequel le Pavillon d’Armenonville accueillera doré-navant ceux qui ont toujours recherché au cours du printemps et de l’été les agréments de ce lieu élégant.