DISQUES CLASSIQUES ET Pt. que jamais nos grandes firmes de disques, attentives au goût de majorité de leurc d lientèle, mettent en évidence les grands inter-prètes, qui leur doivent de se survivre et e continuer à nous dispenser leurs prestiges dans des œuvres célèbres, dont le choix gagnerait tout de même à être quelque peu élargi et renouvelé. Cela dit, on ne peut que louer Pathé-Marconi, qui vient de résumer dans un somptueux. album les brillants résultats de sa multiple activité, des initiatives qu’d vient ale prendre à cet égard en créant la collection des Gravures illustres. Ainsi vont réapparaître à son catalogue maints enregistrements de grande classe sur microsillons, présentés et commentés avec un soin qui lui fait honneur. Ce ‘est sans émotion que j’ai réentendu la glorieuse série des Cinq Concertos pour piano, le Concerto pour violon de Beethoven, où Arthur Schnabel et Fritz Ereisler, par leur maîtrise expressive et technique, ne déçoivent pas les grands souvenirs qu’ils noue ont laissés, les Trios de Haydn et de Schubert qu’Alfred Cortot, Jacques Thibaud, Pablo Casals, intimement unis, nous rendent dans la plénitude de leur Signification, les Six Concertos brandebourgeois de J.-S. Bach enfin, dont Ad If Busch et mn orchestre de chambre savent mettre en valeur le haut style et la géniale liberté d’écriture. Voilà la porte ouverte à maintes réhabilitations urgentes, classiques, romantiques et contemporaines impa-tiemment attendues par les amis avertis du disque et de la musique. En attendant, dans œ collection Luxe-Standard, Pathé-Marconi leur offre desréalisations dignes de leur faveur. Sans méconnaître certes ni la qualité des quatrième et neuvième Symphonies de Beethoven tout de même im peu trop explorées, omis auxquelles Herbert von Karajan prête un accent véhément qui lui est personnel, ni l’éclat de l’air Ah ! PerJido, confié à la voix d’or d’Elisabeth Schwarzkoff, je préfère vo. recoinsonder la belle gravure du Requiem allemand de Johannes Brahms, peu joué chez nous et bénéficiant du concours de la Philhar-monie de Berlin et de solistes, cœnine Elisabeth Grtimmer et Fisher Diskau, qui triomphe aussi dans un émouvant enregistrement du Voyage d’Hiver de Schubert, que vous ne regretter°z pas d’avoir ajouté à votre discothèque. J’en dirai autant pour les trois disques de l’Intégrale de l’ouvre pour piano de Maurice Ravel, où le magicien incomparable qu’était Walter Gieseking nous prodigue ses irrésistibles sortilèges sonores. Dans le Concerto de Sibelius, le premier de Max Baie!, et le second de Prokofiev, le violoniste russe David Oistrrœh se classeau premier rang par sa belle sonorité et sa chaleureuse musicalité, tandis que notre Samson François interprète avec su fougue coutumière Prélude, choral et fugue, de César Franck, deux Nocturnes et un Impromptu de Gabriel Fauré. Chez Decca, en attendant une série d’autres opéras italiens réalisés par Cetra, jeveux vous signaler un Trouvère de Verdi, où rayonnent les voix de Renata Tebaldi et de Morio del Monaco, un disque comprenant les airs Perfide de Beethoven, l’air de Rezia de ROberon de Weber et la scène finale de Salomé de Richard Strauss, où le tempérament ardent d’Lnge Borke se donne libre carrière… De mn côté R. C. A, poursuit ses réimpressions des précieuse.s. cires de Toscanini avec la Première Symphonie de Brahms, la Troisième Saint-Saëns, rassemble sous la baguette de Charles Munch, le Faune de Debussy, la Valse et le Boléro de Ravel, nous donne enfin sous celle de Pierre Monteux, la généreuse CONTEMPORAINS Symphonie d’Ernest Chausson en attendant la Deuxième Symphonie, un des chefs-dkeuvre de Vincent d’Indy, publié aux Etats-Unis et qu’attendent les catalogues français depuis trop longtemps. Chez Philips, Eugène Ormandy et son orchestre de Philadelphie nous offrent une gravois, de la puissante Vie d’un héros de Richard Strauss qui, sans faire oublier celles de Clemens Erauss pour le style et d’Anton Dorati pour l’éclat sonore, vous fera passer loinde même de beaux moments. Den ême, de autre ordre d’idées, la Passion selon zoint Matthieu d, J.S. 13aelk avalisée [mir le nom célèbre de Wilhelin Mœtgel-herg — u comprimé Schumann (comprenant les Scènes d’enfants, les Scènes de le Forêt, les Variations Abegy, les Feuilles mélangées) que Clara Haskil interprète avec un channe, une poésie qui ne sont qu’à elle — le premier cahier, où Robert Casadesus, après celle de Ravel, entre-prend l’Intégrale de l’ouvre pianistique de Debussy, avec les Images, les Estampes. Masques. l’Isle Joyeuse en y témoignant les dons que vous saves. Pour les fidèles de Menus voici les Concertos omit- deux et trois pianos qu’Hélène et Karl Ulrich Schnabel, qui ont de qui tenir, mettent en pleine valeur, et pour les curieux de musiques moi. répandues, les Concertos pour alto et œklowire, également marquables quoique très différents de William Walton et de Paul Hindemith, qui bénéficient du concours d’un os tel que William Primr.e. A Vega, mure un disque historique sur Ronsard el les musiciens de son temps, nous sommes cette Ris-ci redevables de deux productions du jiluz vif intérêt. D’abord dans la collection den usique contemporaine, l’heu-reuse juxtaposition, si j’ose ainsi parler, de la Symphonie de Dutilleux, dont je vous ai déjà parlé, et du Coro del morti, l’impressionnant madrigal dramatique qui maintient Goffredo Petrassi à la tête des compositeurs italiens de sa génération. Puis, grâce aux soins dévoués du quatuor Parennin, qui en a affronté avec vaillance les multiples difficultés, les six quatuors à cordes, où la personnalité attachante de Belo Bartok se Reine et s’affirme tout entière. J’espère pouvoir bientôt y revenir ainsi que sur la suite de l’Oiseau de Feu de Stravinsky, le Chant de joie d’Honegger par Hermann Seherchen et le quintette d’Hindemith pour instruments à vent. Fidèle à sa formule, Erato nous fait tenir une opportune édition, due à Françoise Petit et Pierre Doukas, des deux Sonates pour violon et piano de Schumann, négligées jusqu’ici par le disque, une belle cire d’orgue de Bach avec la célèbre Passacaille par le maître André Marchai, la Misse Salve Regina, où Jean ‘,anglais remua-cite l’ambiance des maîtres du moyen âge sans abdiquer sa personnalité propre, la Messe Ponge lingun de Josquin des Prés, dont l’ensemble Philippe Caillard nous fait sentir l’importance dans l’évolution de l’art polyphonique. Voici qu’il neme reste plus que juste la place de porter à l’actif du Chant du Monde l’Mlwre complète de J.-S. Bach pour flûte et piano due à F. Caratge et R Gerlin, la première Rapsodie de Bartok et l’Adagio de Kodaly pour violon et piano, par D. Kovaez et Hélène Boœhi, un adroit « digest n d’Igor Stravinsky (de Pribaoutki an Duni-barto Oaks) dû à Robert Korman, enremettant à une prochaine ch rœ nique Deutsche Gramofon Dœsœét-Thotéson dont les envois ne me sont ms encore parvenus. H-snvi H3>I3MMML. Où acheter vos disques… L TELE AVIA LE PLUS MODERNE the music shop 67, Rue Pierre-Charron – Champs-Elysées • ELY. 05-30 DISQUES ÉLECTROPHONES 3 et 4 VITESSES RADIO – TÉLÉVISION DEPUIS 21 ANS LE FOURNISSEUR DE L’ÉLITE CHAINES HAUTE FIDÉLITÉ A PARTIR DE 93.000 frs le»ed Tielo4e-51 E » 0E1101 011001011S 54 11111 RE111-8011lAIICER, ?Aller 11011. 10.77 (Radio DISQUES TOUTES MARQUES MICROSILLONS 33 as, ÉLECTROPHONES EXPEDIEION EN PROVINCE GARE DE L’EST ôtûrzszaz • PARIS « la discothèque » Saint-Lazare 47, RUE DE ROME Polit — Le15. 3,00 Aux 24violons du roy LE DISQUAIRE DES TUILERIES LE MEILLEUR CHOIX DES DISQUES CLASSIQUES Er VARIETES INSTALLATION DE HAUTE FIDÉLITÉ UNE SÉLECTION DES MEILLEURS ÉLECTROPHONES 5, rue Cambon, Paris I • Ope. 62.69