Faire en premier lieu le choix d’une source d’énergie Le charbon, le bois, le gaz de ville, l’électricité, le mazout, le butane et le propane ont leurs partisans parfois acharnés ; mais il y a place pour tous, chaque habita-tion posant un problème différent qui appelle une solu-tion différente. Le charbon, combustible économique, a contre lui bien des préjugés. Il évoque de traditionnelles a corvées de seaux » et des opérations effectuées dans la poussière et la cendre : sinistre tableau qui est devenu inexact depuis que s’est généralisé l’emploi de chaudières alimentation et à fonctionnement automatiques. Les foyers sont régulièrement approvisionnés en charbon, soit par une trémie-magasin qu’il suffit de remplir pério-diquement, soit par la soute elle-même ; l’évacuation des cendres se fait au moyen d’une grille tournante ou d’un piston-poussoir dont la commande peut être actionnée électriquement. Ces progrès tiennent en grande partie à l’emploi des charbons de petit calibre ; ceux-ci permettent en effet d’obtenir une sorte de a goutte à goutte » grâce auquel toute surveillance est évitée pendant plusieurs jours ; ils peuvent être aussi livrés en jerricanes de 15 kilos qui, d’un maniement très propre, sont facilement entre-posables dans des placards ou espaces réduits. Les économies réalisées par une bonne distribution du charbon (vendu en petit calibre à un prix avantageux1 sont de l’ordre de 30 à 50 %. Au Salon des Arts ménagers figurait le prototype d’un a poêle de rêve » qui sera sans doute prochainement construit et comportera un briquet électrique supprimant le fastidieux allumage par bois et papier,un thermostat assurant une température constante, une horlàge permettant d’allumer et d’éteindre à heure fixe, un ventilateur pulsant l’air chaud dans les pièces, un vibreur électrique assurant le décendrage. 4 Le chaudière est alimentée ` en charbon pour plusieurs jours et son fonctionnement est automatique. Un équipe-ment électrique rend même possible l’évacuation des cendres et peut supprimer l’allumage par bois et papier. 4′, Le bois est surtout apprécié pour sa flamme ; ,.■ nombre de maisons de campagne, même neuves, c,importent de grandes cheminées autour desquelles se groupent les hôtes. Mais à quelques mètres du foyer la chaleur devient à peine sensible ; c’est pourquoi fut inventé le a bouilleur d’âtre » : des serpentins métalliques placés sous le lover et dans le fond de la cheminée sont reliées à des radiateurs disséminés dans la pièce et éven-tuellement dans des chambres voisines. Ainsi la chaleur du feu se trouve-t-elle infiniment mieux répartie. Ajoutons que le bois, qui pour certains propriétaires est un combus-tible presque gratuit, peut être employé dans des poêles à combustion lente qui, parfaitement étanches, fonc-tionnent douze heures sans être rechargés. Mais le Avec le gaz est né un appa-reil mural, dérivé du chauffe-bain, qui assure le chauffage de plusieurs pièces. Voici deux appareils couplés ali-mentant chacun une partie de la maison et pouvant être utilisés individuellement. 4 Le bouilleur d’âtre ut’lise la grande cheminée de la pièce commune. De I eau chauffée dans des serpen-tins dissimulés sous le foyer et dans le fond de la chemi-née alimente des radia-teurs répartis dans la pièce. chauffage de toute une maison par ce procédé ceste un assujettissement. Le gaz de ville, pour les petites installations, présente de nombreux avantages, dont ceux de la noise en marche instantanée, de la propreté, de la facilité d’allu-mage et de réglage, de la suppression de tout stock et surtout de la rapidité de chauffage (dont la conséquence est de produire une circulation accélérée de l’eau chaude compensant partiellement le prix plus élevé du combus-tible). Il n’en reste pas moins que l’emploi du gaz n’est pas économique et qu’il n’est à recommander que dans le cas d’un emploi intermittent. Un générateur mural, dérivé du chauffe-bain, vient d’être