Interpréter un parterre à la française LA beauté du jardin français, établi sur une trame régulière, réside avant tout dans l’harmonie de ses lignes et de ses proportions. Conçu pour un cadre grandiose, il doit se simpli-fier à mesure qu’on tente de l’adapter à des thèmes plus modestes. Les surfaces gazonnées, au dessin net et sobre, peuvent être rehaussées de buis ou d’ifs taillés dont les silhouettes et les ombres joueront sur le tapis vert. Les broderies de buis, réduites à un dessin élémentaire, resteront aussi dans la note stricte de ces jardins distingués. Les plates-bandes de fleurs, pour en respecter l’esprit, devront être géométriques et régulières. Une seule aux proportions heureuses vaudra mieux que plusieurs trop petites. Et dans cette plate-bande, un bas tapis monochrome sera préférable à une combinaison compliquée. Pourtant, des taches d’une deuxième couleur échelonnées de place en place apportent une note moins sévère et un cachet personnel quand les teintes en sont bien accordées. Si respectueux que l’on soit de la beauté d’anciens décors, il est permis de les amener à l’échelle de notre existence d’aujourd’hui et de les égayer. Abandonnons alors toute prétention et, dans le simple cadre de plates-bandes rectangulaires, ne cherchons qu’à juxtaposer en agréables harmonies de larges taches de couleurs pour la constitution desquelles nous ne refuserons pas le concours des traditionnelles plantes à corbeilles ou plantes annuelles, telles que : Géraniums, Sauges, Anthémis, Dahlias, Roses d’Inde, Zinnias, etc. Libérées de la ridicule habitude d’être plantées en rangs — qui était sur le point de nous les faire paraître indésirables — elles connaîtront dans cette relative liberté d’allure une vogue renouvelée. t.:1, borda là., igue d’ if. tà illés à I, /rarusli se ‘lus,’ m à . .,à11 es de ,erdrà.e. .1 la limite d àuoslt à él,s. el do mu, ..Ill e repos ,-rumen,( m às,rosus.