‘llerrx tabliers de lemme .de chambre blanc pnur le service. de table, >un noir pour le service We Madame: ils sont aussi légers l’un que l’aulre ml sr rendent facilement! Photo,raphies Le il,k’i PLAISIR DE FRANCE participe-t-on à sa dignité. Dans le Saint-Empire romain germanique, le jour du couronnement, l’électeur de Brandebourg tenait à honneur de présenter la cuvette à l’empereur, l’électeur de Saxe, de lui servir à boire. Dans la France monarchique, la e dame d’atours » était une des premières femmes du royaume. Aujourd’hui encore nous donnons du « Monseigneur o à ces ecclésiastiques qui ont reçu le titre de « prélat domestique » de Sa Sainteté. C’est à leurs serviteurs intimes que les princes, de préférence, se confiaient, sur eux qu’ils s’appuyaient. Avant que de se présenter devant Pénélope, Ulysse, de retour en Ithaque, se fait reconnaître du porcher Fumée et prend son conseil. Les Césars de Rome se servent d’affranchis pour gouverner le monde. Chez nous le sénéchal est à l’origine un maître d’hôtel ; le connétable, un chef d’écurie ; le maréchal, un palefrenier ; le chancelier est l’homme qui se tient derrière les barreaux (cancelli), une sorte de portier. Colbert régit les finances françaises mais tient aussi le compte des layettes des bâtards royaux. Le rôle social joué par les serviteurs explique la place qu’ils ont longtemps occupée dans la littérature et surtout au théâtre. Pas de tragédie sans confident ni confidente, pas de comédie sans valet ni soubrette. Point d’intrigue qu’une nourrice, un laquais ou une duègne ne s’emploie à en ourdir et démêler les fils. Troupe gémissante ou’ rieuse des Osmin et des OEnone, des Arcas et des Phcedime, des Trivelin et des Martine, des Crispin et des Lisette, des Scapin et des reinette, des Leporello et des Suzon, que serait sans vous, sans vos pleurs, sans votre babil, sans vos pirouettes, la scène classique française ? Vous y êtes arrivés qui du fond de la Grèce, qui d’Espagne, qui d’Italie, tantôt en péplum, tantôt en juste à basquines, tantôt en casaquin rayé, mais vous avez été bien vite naturalisés. Et, nécessaires doublures des reines et des marquis, vous avez été la voix du peuple. Il vous en est venu quelque fierté, et l’un des plus pétulants d’entre vous, Figaro, s’est écrié « Aux vertus qu’on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? » Attention ! La Révolution est proche et avec elle — qui refuse le droit de vote aux domestiques — un fossé va commencer à se creuser entre le monde des maîtres et celui des serviteurs. Le changement se marque dans les lettres, où les gens de maison se font plus rares et où ceux qui y figurent encore — Id Félicité de Flaubert, l’Isabelle de Madame de Ségur, la Françoise de Proust — ont perdu l’aisance familière d’autrefois. Seul le Jeeves de Woodehouse fait encore figure de confident ; mais Jeeves est Anglais et d’ailleurs bien improbable. Jadis le bourgeois battait d’aventure son valet et sa servante, comme il lui arrivait de battre sa femme ou ses filles, et il les payait chichement. Mais il menait à peu près la même vie qu’eux et l’idée ne lui venait point de s’en séparer pour cause de maladie ou d’infirmité. Ces moeurs n’ont pas disparu d’un seul coup et on a longtemps connu, on connaît encore, surtout en province, le vieux domestique aussi dévoué qu’impotent, aussi inamovible qu’inutilisable. L’espèce toutefois en est presque éteinte et à la notion de quasi-adoption s’est substituée celle de contrat. Le serviteur se qualifie aujourd’hui d’ « employé de maison o. Mllr &Mana dans Miss Matin I, Sil,’ dans l’Homme le joie.