amant Tonmanova a encore firmé la pureté de son style dansant Giselle et les ylphiles avec G. Skibine. LES BALLETS ont été plus nombreux que jamais ces derniers mois puisque. après ceux de Roland Petit, Paris a assisté au Grand Ballet ■le Mem p-Carlo, puis aux Ballets des Champs-Élysées. La qualité liii tu’, inégale. A côté de présentations impeccables, comme celle du Tricorne et du Pas de trais classique (Monte-Carlo) ou satis-faisantes comme Till Eulenspiegel (Champs-Élysées), ou vit des nouveautés assez pauvres, telles que Devoirs de vacances, qui se ressentent, peut-être, de la disparition de Christian Bérard. Mais la note dominante de cette u, crise a du ballet est l’orientation vers le music-hall — admissible dans Palu/ à la coque — et vers l’acro-batie — abusive dans le Réparateur de radios. 11 semble que la bonne formule du ballet moderne, conciliant l’originalité et l’art, se trouve dans des spectacles comme les Forains, la Fiancée du diable ou Carmen. La reprise du Tricorne avec Léonide Massive cl les décors et costumes créés par Picasso en 1920 (Grand Ballet de Monte-Carla) 15