rendit grâces une fois de plus car il rapportait toutes choses à son Créateur. .k de et, et, ak, a t. Puis, après avoir admiré de nouveau la couleur du ciel dans l’eau de sa cruche et, même, s’être amusé un instant à tremper dedans son doigt, ce qui n’était peut-être pas très propre, il se leva pour regagner son ermitage car c’était l’heure de chanter les matines. dc A, A A A A A A A. A Il pénétra dans l’humble pièce toute blanche, toute nue qui lui servait de cellule; il la trouva belle parce qu’au mur rugueux pendait une icone qu’il ne pouvait regarder sans éprouver une douce émotion. Elle représentait la Vierge Marie avec l’enfant Jésus dans ses bras. Deux archanges aux ailes déployées, l’archange Michel et l’archange Gabriel tenaient une auréole derrière la tête de la mère du Sauveur. Mais ce qui remplissait l’âme du petit Frère d’une joie infinie, c’étaient les yeux de la Vierge, si doux, si simplement doux qu’il lui sem-blait que lui, Frère Chrisostome, si indigne, si borné, pouvait converser silencieusement pendant des heures et échanger avec la Vierge ces obscures pensées qu’il ne pouvait jamais exprimer. Autour de l’image principale, une série de médaillons repré-sentaient des scènes de l’Ancien Testament. Les couleurs vives sur fond d’or chatoyaient dans la lumière du soir et le Frère avait observé que le dernier rayon qui pénétrait dans la cellule se posait toujours sur la main de la Vierge. et, de, ea. de, A ek, Mais c’était l’heure de chanter les matines. Son chef, parti depuis la veille pour aller rendre visite aux moines de la Grande Lavra, ne devait rentrer que le lendemain. a% a% ak a% at et ak, A, Il allait commencer lorsqu’il eut l’im-pression d’une présence derrière lui. Un étranger se tenait debout sur le seuil, un étranger dont la beauté frappa d’admiration le saint religieux..k et, at, â â, — Bonsoir, mon Frère, dit l’étran-ger. Et sa voix était douce. de. â, A A A, Frère Chrisostome savait tout ce qu’on doit aux pèlerins parcourant la presqu’île et visitant les  » skytas « . Il s’avança. A, A ak, A A. A A A — Soyez le bienvenu, mon frère, répondit-il, et il lui donna le baiser de paix. Je n’ai pas grand’chose à vous offrir, poursuivit-il, cependant, si vous voulez partager avec moi tout à l’heure mon pain et mon poisson, j’en serai très heureux. Seu-lement c’est l’heure de chanter matines et, si vous le permettez, je vais commencer. L’étranger sourit. ek. at — Je les chanterai avec vous, dit-il. Tous deux approchèrent de l’image de la Vierge et, s’étant signés, ils commencèrent. Ils chantèrent ainsi les huit premières odes et Frère Chrisostome, ravi, remarqua combien harmonieuse était la voix du pélerin. La sienne lui parut bien rauque, à côté, et il eut honte de n’offrir au Seigneur qu’une si pauvre musique. â, A. de, de ak, et, Puis, comme Frère Chrisostome se recueillait pendant quelques secondes avant d’attaquer la neu-vième ode qui est celle de l’Axion Estin « , l’étran-ger, sans attendre, l’entonna et Frère Chrisostome resta confondes et un pets mécontent car son hôte le chantait sur un mode totalement différent de cela sur lequel on lui avait toujours appris à la chanter Mais la voix de l’étranger était si pure que le pauvre religieux n’osa pas l’interrompre. Il se surprit même à éprouver un plaisir qu’il jugea profane, ce qu’il se reprocha amèrement dans son for intérieur. de, à Quand le pélerin eut achevé de chanter l’ode dt l’Axion Estin « , le Frère lui dit doucement à at, — Mon frère, ce n’est pas ainsi que l’os doit chanter cette ode, mais ainsi… Et il coin mença de la chanter, lui, comme son chef la lui aval] enseignée. Cependant, en lui-même, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était une bien affreuse mélodie en la comparant à celle qui avait retenti là, devant lui, à l’instant même.tet, à Or, pendant qu’il chantait, l’étranger l’arrèta en le touchant à l’épaule. er, at ea. i d. et, à et,ak — Frère Chrisostome, dit-il en secouant u tête que des boucles blondes encadraient adorable ment, il faudra dorénavant chanter cette ode comme je viens de le faire et, pour que vous puissiee vous en souvenir, je vais vous l’écrire. et; de. à 2. Il sortit alors de dessous son manteau mu grande plaque restée invisible jusque-là et co mença d’écrire la musique de l’ode telle qu’il l’av chantée. Frère Chrisostome se pencha sur l’épa de cet hôte étrange et, pendant qu’il regardait I notes que ses doigts inscrivaient avec une vite vraiment prodigieuse, il vit soudain autour de tête blonde une lumière dorée semblable exac ment à celle peinte sur l’icone. Alors, recula ébloui, il se prosterna dans le fond de l’humb cellule, toute illuminée maintenant, car il av reconnu devant lui l’Archange Gabriel dont avait si souvent admiré la chevelure sur l’imagi sacrée. A A. A A. A Quand le vieux moine revint, te les’ demain matin, il ne fut pas peu étonné, tandis qu’ii approchait de son ermitage, d’entendre une vois limpide chantant .• l’Axion Estin  » sur un mode qu’d n’avait jamais entendu. Etant entré, il trouve Frère Chrisostome à genoux, serrant sur sa poitrinl la plaque où était inscrit le cantique miraculeux et chantant d’une voix si belle qu’il en resta confondut Le petit Frère rapporta à son chef ce qui•était advenus en son absence. .k at ek, et: a Le vieillard se mit alors à genoux et, prenant le bas de la robe de son inférieur, il la baisa en disant: — Frère Chrisostome, de nous deux, c’est vous qui êtes le plus près du Seigneur, bénissez-moi. â Puis, ayant pris l’icone sous un bras, et sous l’autre la plaque de l’archange, suivi de Frère Chrisostome qui, respectueusement, marchait à deux pas derrière lui, il partit pour Messi et remit au patriarche les deux pieux objets. L’image sainte se trouve encore de nos jours au Protaton, à Karyès. ils ‘S. â /Cree/al:tait:dee ?fe.aittitieffieTederrle’: »:17S Soleil I P:s »CIfe »Mystère. Pierre d’ARCANGUES