volière d’où jaillissait autrefois le chant d’oiseaux des pays chauds : ils ne sont plus que trois attestant de la dureté des temps. Dans l’atelier, merveilleux bric-à-brac suspendu entre ciel et terre, voisinent une tapisserie de Flandrin, des meubles d’un très pur Louis XIII, de belles poteries antiques, des lambeaux d’étoffes aux teintes éclatantes ou fanées. Un aquarium encastré dans le plafond et qui laisse transparaître la lumière du jour ajoute à ce désordre multi-colore une note surréaliste inattendue. Mais, bien plus que ces détails cocasses ou charmants, il faut retenir l’exemple d’un homme qui s’est élevé au-dessus des contingences mesquines pour ne retenir que l’essence même du message divin : la charité. L’artiste lui-même s’est plié à cette discipline première en consacrant le profit qu’il retirait de l’exercice de son talent à soulager l’infortune autour de lui et à embellir son église. L’abbé Calés aime à dire en plaisantant que la tâche du prêtre se limite souvent à faire du « rapiéçag s. Peintre des vastes horizons ensoleillés des vallées dauphinoises qu’il trace à grands traits rageurs sur la toile, il se console avec la peinture au couteau de l’ingratitude de sa mission obscure et patiente de « raccommodeur » des âmes. CLAUDE VALLÉE. d:manches l’abbé pare Itri-mémo ,,,,r I .1.. bouquets savamment composés. Coi//é d’on chapeau de. soleil, l’obhé Cedès travaille dons son jardin.