UN HOMME LIBRE Iroirin� que ment adoucir la clarté du regard. Le clocher de l’église de Tencin. Lalié Calés, curé de Tencin, peintre, mélomane, voyageur à ses heures, est une des personnalités les plus marquantes et les plus attachantes du Dauphiné. Son royaume spirituel s’étend bien au delà des limites de sa paroisse, jusque dans le cmur de tous ceux qui l’ont approché et sont devenus ses amis et les admirateurs de son talent. Plus modestement, son pouvoir temporel s’exerce sur une église, un atelier et un presbytère, sans oublier une belle roulotte en aluminium dans laquelle il a parcouru la France et une partie de l’Italie et de l’Allemagne. Quittant l’étole tantôt pour la blouse de peintre et tantôt pour le tablier du jardinier, l’abbé Calés offre à ceux qui viennent lui rendre visite le spectacle de la sagesse évangélique. Il a marqué pourtant d’une fantaisie souriante les trois provinces de son petit royaume. A l’église, c’est un jeu d’orgues patiemment constitué et surmonté d’un splendide rétable Renaissance. Dans le jardin, où croissent comme bon leur semble les plantes de la vallée, c’est un curieux serpentin de grillage recouvert maintenant de plantes grimpantes, étonnante 63