34 l’or sui., do—Frisiéno. film anglais r.,i I, Gni’« Pris do os, itsel i,.,ernnco,nd de Cannes. union se pusse n l’ Pline torii pée par les poire Alliés; lr prion ier rôle es, le no pin. Joseph (‘Wren. très tard à la roulette. Le gouvernement en profite pour commander cinq ou six tableaux aux cinq ou six peintres dont, par hasard, il a entendu parler. Les hôtels, qui allaient se vider, demeurent pleins jusqu’ai.x soupentes des greniers d’une foule bizarre et somptueuse, fragile et éternelle, sans cesse renouvelée et toujours la même. La police attend quinze jours de plus le temps de remiser ses casques coloniaux qui la gênent aux oreilles. Mais le pli est pris. Le Zoute est trop froid. Venise est une ville dont l’apparence même est hostile à l’idée de cinéma—le cinéma à Venise, c’est comme une réclame d’apéritif collée sur le plafond de la chapelle Sixtine. Cocteauville, je veux dire Biarritz, et demain Capri, Honolulu ou telle ville qu’il plaira à M. Cocteau de choisir, Cocteauville n’est pas encore mûre. Marianské-Caszné est tentante, mais pour des raisons qui ont de faibles rapports avec le cinéma, d’autant plus tentante que nos organisateurs n’éprouvent nulle tentation de nous y inviter. Cannes seule possède tous les prestiges du temps, du lieu et de l’espace. Tous ses défauts sont détruits par des qualités si actives que ses défauts, bientôt, prennent l’allure de qualités secondaires. Voici des gens pour ceux qui aiment les gens, des bains de mer et de soleil pour ceux qui s’y complaisent, et voici même des films pour ceux qui, en définitive, considèrent que les films, dans un festival cinématographique, ont tout de même une certaine importance. La critique a toujours (le public aussi, d’ailleurs) une tendance à diminuer son plaisir par crainte de ne pas avoir raison. On lui montre dans une manifestation comme celle-ci soixante-quinze films différents et il crie au malheur des temps sous le prétexte que dix à peine s’élèvent au-dessus du niveau moyen. Il oublie que ce qu’on appelle une grande époque dramatique ne met pas en vingt ans plus de dix pièces en avant, que le lustre d’un siècle est l’affaire de cinq ou six per-sonnes, qu’une année offrant cinq grands films, quatre grands livres et trois grandes pièces est à marquer d’une pierre blanche t que MM. jean Anouilh, Georges Clouzot et Albert Camus ne peuvent pas, quelque désir