A gauche Vile-de-France à son nrrivée a New-York Ci-dessous: une partie des laques de Dunand déposés de Normandie; ornent à présent le grand salon de première classe décoré par Leleu. vous n’êtes simplement un numéro. Un voyageur s’excusait auprès du garçon du bar de n’avoir été qu’un médiocre client, mais celui-ci de répondre « Monsieur, ici il n’y a pas de clients, il n’y a que des passagers n. De fait, ce personnel si obligeant, n’a-t-on pas l’impres-sion qu’il vous fait, lui aussi, les honneurs de la maison, de sa maison ? Croyez bien que les étrangers amis de la France sentent cela comme nous-mêmes et qu’au même titre que le confort, que l’excellence d’une cuisine dont l’éloge n’est plus à faire ils apprécient cette détente que l’on ressent quand on respire l’air de France. Bien souvent des Canadiens français m’ont dit avoir éprouvé, dès l’embarquement à New-York, la sensation rafraîchis. sante d’être déjà chez nous. Quand les Français entreprennent une œuvre, ils essaient instinctivement d’en faire un chef-d’œuvre, et c’est vrai en particulier quand il s’agit de ces oeuvres d’accueil. Cet accueil, vous le recevez du personnel tout entier, depuis le commandant jusqu’au plus modeste marin rencontré sur la coursive, sans oublier le docteur et ces incomparables commissaires qui sont pour nous les plus précieux des ambassadeurs. La France est une personne, écrivait Michelet ; il semble qu’on puisse le dire aussi de ces paquebots, qui ne sont jamais des produits de série, mais des unités distinctes où jamais Lustres, appliques et pots à feu de Sabin° éclongmt le salie à manger de première classe décorée per Apode, gui a également conçu l’aménagement de l’appartement du commissaire principal, des salles à manger particulières de première classe et de la salle n manger de la classe ■■ cabines